Brigitte & Camilla : un dîner sous haute tension !

Sous les ors du château de Versailles, l’épouse du roi Charles III et la première dame de France auraient eu quelques soucis en termes d’organisation…

C’est un dîner historique qui sera donné ce mercredi soir, sous les ors du château de Versailles. Emmanuel et Brigitte Macron accueilleront le roi Charles III d’Angleterre et son épouse Camilla dans la grandiloquente galerie des Glaces. La réception, réglée comme du papier à musique, s’annonce somptueuse. Le sommet de cette visite d’État, prédisent de fins observateurs.

Des mets délicats, élaborés par des chefs étoilés, seront dressés dans de la vaisselle de Sèvres, dont l’iconique service aux oiseaux créé en 1758 par Duplessis pour Louis XV. Les fleurs orneront l’unique table de 60 mètres de long qui accueillera 160 convives. « On sera tous à la table du roi et du Président », se réjouit l’un d’eux. Quand les photographes immortaliseront ce moment, les sourires ne devraient pas manquer entre les deux couples. Sauf que cette entente cordiale ne sera qu’une façade. Dans les coulisses, la reine consort a donné du fil à retordre à la première dame. « C’est bien simple, Camilla a tout imposé, relève un spécialiste des têtes couronnées. Brigitte Macron a pu découvrir un trait de caractère que l’on ne connaissait pas encore de la reine : sa poigne de fer et son côté intransigeant. »

Selon nos informations, l’Anglaise aurait tout régenté en empruntant parfois des portes dérobées. « Toutes ses exigences et ses remarques cinglantes, Camilla les a transmises à Menna Rawlings, l’ambassadrice du Royaume-Uni en France, et non à madame Macron » Une manière diplomatique de faire passer le message ! L’un des points d’achoppement majeurs aura été la liste des convives.

Les hôtes britanniques auraient exigé d’obtenir 100 cartons d’invitations sur les 160 que compte le dîner. De quoi sacrément amputer le quota du couple présidentiel. Brigitte aurait été furieuse d’avoir à trancher et affectée de ne pouvoir contenter certains de ses amis. Camilla aurait aussi interféré dans le choix des vins. Elle aurait imposé sa grande culture des cépages et de nos régions viticoles (son père était négociant en vin) face à une Brigitte semblant dépassée par le sujet.

« Ces femmes ont beau être de la même génération, elles n’ont pas grand-chose en commun, souffle un connaisseur. Si ce n’est leur parcours amoureux, puisqu’elles ont toutes les deux divorcé pour suivre l’élan de leur cœur. Ça s’arrête là. Brigitte aime le théâtre et n’est pas très mélomane tandis que Camilla est férue d’opéra. Et l’on remarque que la reine est très à l’aise pour désamorcer avec humour les attaquesdont elle est parfois victime, alors que la première dame peine à se blinderEnfin, Camilla a grandement aidé à rendre son mari populaire. Brigitte n’a pas la même influence sur les détracteurs du Président. »

Ce dîner risquerait fort d’accentuer ces différences.

Et aussi…

Quelques chiffres

193 000 euros : c’est le manque à gagner rien qu’en billetterie pour le château de Versailles, contraint de fermer ses portes au public toute la journée de mercredi.

1 471 : c’est le nombre de policiers d’élite qui assureront la sécurité à Versailles.

6 750 € : c’est la facture que présentera Pierre Hermé pour les 160 entremets Ispahan servis en dessert.

Le menu

Les asperges ont dû faire leur Brexit. Pour suivre la saisonnalité, Anne-Sophie Pic a dû revoir l’entrée qu’elle avait imaginée pour le dîner royal. À cause du report de ce dernier, la cheffe triplement étoilée présentera « un plat pas 100 % végétal qui n’est pas encore validé », rapporte-t-elle dans Paris Match. Pas de changement en revanche pour le plat principal, assuré par Yannick Alléno, lui aussi trois étoiles au Michelin. Il servira une volaille de Bresse pochée et marinée au champagne, avec une sauce à la truffe et au maïs. Pour faire plaisir à Charles III, le maître fromager Bernard Antony a sélectionné un pélardon, un comté grande garde et un stichelton, un bleu made in England. Pour finir en beauté, Pierre Hermé présentera une déclinaison de son Ispahan, un macaron à la framboise, litchi et rose. Régal assuré.

GARY GARDIE ET ILARIO ELTÉGÉ

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