Accueil » Célébrités »
Brigitte Bardot : "Je vais très mal!"
Alors qu’elle pleure la disparition de sa presque jumelle Mylène Demongeot, la grande dame de 88 ans affronte une autre épreuve terrible…
Elle ne va pas bien et affronte, coup sur coup, deux épreuves terribles ! Tout d’abord la disparition, le 1er décembre dernier, de sa presque jumelle Mylène Demongeot : « Ma Mylène, beauté slave courageuse comme une lionne… Je suis sonnée… j’ai beaucoup de peine… Je l’aimais. Nous échangions beaucoup. C’était une grande protectrice des animaux. Elle était allée jusqu’à acheter une maison en Normandie pour être proche d’un refuge et les aider dans leur travail formidable. » Elle espérait également que soit couronné par quelques avancées son grand combat pour la cause animale.
Mais aujourd’hui, BB a « le moral à zéro… », vient-elle de confier à nos confrères du Parisien/ Aujourd’hui en France. « En 50 ans de combat contre la maltraitance animale, je n’ai obtenu que des miettes… », déplore l’actrice qui ne sort presque plus de la Madrague, effrayée par un monde qu’elle ne comprend plus. « Quand j’ai épousé la cause animale, tout le monde a pensé que c’était un caprice. Je n’ai jamais baissé les bras. Parfois, oui, j’ai été découragée, car il en faut une puissance de courage, d’obstination et d’amour pour continuer envers et contre tout pendant cinquante ans. Quelques fois, je me dis que je suis drôlement courageuse… », a-t-elle ajouté.
Ses plus grands soutiens ? « Les Français me soutiennent à 100 % ! J’ai toujours un courrier phénoménal. Ils aiment les animaux, croient en moi et me donnent de la force ». Pourtant, la semaine dernière, Brigitte a confié « Je vais très mal ! »…
Débordée comme jamais par le chagrin et l’écoeurement au dernier degré : les fins limiers de sa fondation ont en effet réussi à piéger des éleveurs de chevaux sur la célèbre foire chevaline de Maurs, dans le Cantal. Des images insoutenables de maltraitance au grand jour… « J’ai pleuré en regardant, je n’ai pas pu aller jusqu’au bout… Ce n’est malheureusement pas la première fois que de tels comportements ont lieu dans cette foire, mais je veux que ce soit la dernière ! », a-t-elle dit. « Je ne veux plus que cette foire existe ! Notre fondation porte plainte contre tous ces salopards et les vétérinaires qui ne dénoncent pas ces traitements… Et le maire qui accepte d’avoir ce genre d’horreur chez lui ! » « Les chevaux nous ont servi pour tout et maintenant pour les remercier, on les mange ? », dénonce encore Brigitte. « L’arrêt du trafic de chevaux et de l’hippophagie en France serait une grande satisfaction. L’arrêt de la corrida aussi ! » Sans compter le broyage des poussins mâles qui l’horrifient au plus haut point. « Quand je ne serai plus là, ma fondation continuera de se battre ! J’ai pris des dispositions pour cela ! »
FRANÇOIS PERRET
Source: Lire L’Article Complet