Brahim Bouhlel : le procès de l’acteur de Validé s’ouvre au Maroc ce 14 avril à cause de sa vidéo polémique

Les autorités marocaines ne rigolent pas : ce qui, au départ, était simplement une blague pour Brahim Bouhlel a vite pris une tournure judiciaire. L’acteur de Validé, au cœur d’une polémique à la suite de la diffusion d’une vidéo qui se voulait parodique, est jugé ce mercredi 14 avril au Maroc pour ce méfait.

Les images avaient indigné sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo diffusée sur le web, Brahim Bouhlel, en compagnie de l’influenceur Zbarbooking et de l’acteur Hedi Bouchenafa vu dans En Passant Pécho, est filmé en train de doubler les voix de ses comparses. Réunis autour d’une table, les acteurs se sont inspirés de doublages américains pour décrire de manière caricaturale la société marocaine. Brahim Bouhlel fait dire à l’écran des mots qui ne sont pas passés au Maroc. « Moi ce que j’aime ici (au Maroc, NDLR), c’est toutes les p**** que je paye 100 dirhams ». Trois enfants sont ensuite apparus à l’image. A cet instant, la voix s’est adressée à eux : « Salut bande de fils de p****. Ouais, votre mère c’est une grosse s***** ! ». Mais ce qui se voulait au départ comme une blague, a suscité une forte indignation sur les réseaux sociaux.

Brahim Bouhlel s’est excusé à plusieurs reprises sur son compte Instagram. « C’était complètement parodique. Je joue un personnage. J’essayais d’être drôle. Mais je reconnais que je me suis totalement planté« , avait-il notamment précisé, le 4 avril dernier. Seulement voilà, le président du Club des avocats du Maroc, Mourad Elajouti, a porté plainte, et cela a conduit à la garde à vue de comédien et de Zbarbooking le 6 avril dernier. Les faits n’en sont, malheureusement pour eux, pas restés là car leur procès s’ouvre ce 14 avril au Maroc, nous apprend le Parisien.

De la préventive au procès

Ce mercredi 14 avril, l’acteur révélé par la série Validé et l’influenceur doivent être jugés au Maroc. En détention préventive depuis une semaine, les deux hommes devront répondre de leurs actes. Ils sont poursuivis sous les chefs d’accusations suivants : « diffusion d’une vidéo d’une personne sans son consentement » et « détournement de mineur ». Des délits passibles de peines allant jusqu’à cinq ans de prison selon le Code pénal marocain, a indiqué Me Mourad Elajouti, à l’origine du signalement de la vidéo au parquet. Hedi Bouchenafa avait quant à lui quitté le territoire marocain avant le début de l’enquête.

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