Booba : ce racisme dont il a été victime de la part de son grand-père

Jeudi 27 mai 2021, Booba était l’invité de Léa Salamé sur l’antenne de France Inter. L’occasion pour le rappeur de se dévoiler sur sa relation difficile avec son grand-père maternel. Un homme qui était gêné par le métissage dont était issu son petit-fils.

  • Booba

Booba est un papa très protecteur. Avec Luna née en 2014, Omar né en 2015, le rappeur veut partager le plus de moments possibles. C’est pourquoi l’artiste a décidé de les déscolariser de l’école maternelle. « Mon fils, je l’ai laissé deux jours. Le premier matin, je me suis caché, je l’ai observé de loin dans la cour de récré, et j’ai vu dans ses yeux qu’il était perdu, ça m’a cassé en huit« , a-t-il confié avec tendresse dans un long portrait accordé au Monde, publié en septembre 2018. En plus de cette difficulté à les voir évoluer dans un monde parfois violent, Booba a du mal à envisager que ses enfants se confrontent à des personnes malveillantes. « Je préfère que mes enfants restent avec moi. Quand on sait ce que les humains sont capables de faire… Je m’en méfie comme de la peste, ce sont des démons ! ».

Un papa protecteur et tolérant

Si Booba a tellement peur des méchancetés dont pourraient être victimes ses enfants, c’est peut-être parce qu’il en a fait lui-même l’objet. Jeudi 27 mai 2021, Booba était l’invité de Léa Salamé au micro de France Inter. L’artiste qui vit à Miami depuis plusieurs années s’est confié sur sa relation avec son grand-père maternel. Né d’un père Sénégalais et d’une mère blanche, Booba a fait les frais du racisme de son propre grand-père. L’homme avait en effet honte que ses petits-enfants soient métisses. « Oui. Ça arrive souvent… Une fois, il devait garder mon grand frère, qui était petit, et il a dû l’emmener à son travail, et il l’a présenté comme le fils du concierge« , a-t-il affirmé. Mais Booba est aussi robuste qu’on l’imagine. Le rappeur n’en veut pas à son grand-père dont il a compris la gêne. « Moi ça me fait sourire, parce que mon grand-père je l’aimais quand même… Souvent c’est de l’ignorance, des chocs culturels, etc… » La marque de la grande tolérance dont peut faire preuve le rappeur. Une valeur qu’il pourrait transmettre à ses enfants, avant qu’ils volent à leur tour de leurs propres ailes.

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