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« Baudruche », « petit braquet »… Edouard Philippe rhabillé par l’entourage d’Emmanuel Macron
Populaire, Edouard Philippe concentre des attentes à droite pour se présenter aux élections présidentielles. Une attitude qui ne manque pas de surprendre certains macronistes.
A propos de
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Édouard Philippe
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Emmanuel Macron
Bien que loin des arènes de la politique nationale, Edouard Philippe doit gérer les attentes de la droite. L’ancien Premier ministre, redevenu maire du Havre, constitue un espoir tenace pour l’élection présidentielle de 2022. Si les candidats ne manquent pas (Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, Valérie Pécresse, à la tête de l’Ile-de-France ou encore Laurent Wauquiez, qui dirige l’Auvergne-Rhônes-Alpes), la possible défection de François Baroin a laissé des traces. Désormais, une partie des dirigeants de la droite espère surfer sur la vague de popularité d’Edouard Philippe. Une attitude qui laisse pantois l’entourage d’Emmanuel Macron.
« C’est une baudruche, ce n’est pas un phénomène politique« , s’exclame un macroniste auprès du Figaro, s’appuyant sur les ventes du dernier ouvrage d’Edouard Philippe. Le livre, Impressions et lignes claires, a connu un début de ventes excellent, avant de ralentir. Jusqu’ici, il s’est écoulé à 34 000 exemplaires (selon les chiffres Gfk de la semaine dernière), contre plus de 60 000 pour Philippe de Villiers en moins de temps. A côté de ces chiffres, Edouard Philippe peine à fédérer du côté des adeptes d’Emmanuel Macron. Si le chef de l’Etat venait à se désister pour 2022, nombre de marcheurs déserteraient. « L’alchimie bizarre de la République en marche, c’est Emmanuel Macron. Sans lui, on sera nombreux à partir« , prévient un autre macroniste.
« C’est un petit braquet dans un grand corps »
Pour Edouard Philippe, commencerait alors un jeu d’équilibriste. Mais selon certains observateurs, ses chances de victoire – s’il venait à se présenter – seraient conditionnées à un changement d’attitude. Fini le flou, il devrait présenter des lignes directrices claires. Et éviter les erreurs commises par ces prédécesseurs, comme Alain Juppé et François Fillon. Autant de risques qui pourraient freiner les ardeurs du principal concerné. « C’est un petit braquet dans un grand corps« , critique un autre observateur auprès du Figaro.
Discret, l’ancien locataire de Matignon ne semble également pas prêt à exposer sa famille. « Quand j’ai commencé à avoir une vie politique visible, c’est-à-dire quand je suis devenu maire en 2010, j’ai pris le parti avec ma ‘cellule familiale’ de ne pas exposer notre vie de famille. De ne pas faire de photos avec les enfants« , a-t-il expliqué dans une interview à Madame Figaro. Protéger son intimité, un autre combat auquel Edouard Philippe ne devrait pas renier.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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