Barbara Pravi : la chanteuse se confie sur les violences subies dans sa jeunesse

Barbara Pravi est dans les strating-blocks pour représenter la France lors du prochain concours de l’Eurovision qui se tiendra depuis Rotterdam le 22 mai prochain. Dans les colonnes de S, la chanteuse est revenue sur des épisodes douloureux de sa vie, qui lui ont néanmoins appris à s’aimer.

Barbara Pravi

Celle qui était encore totalement méconnue il y a quelques mois, est entrée dans la lumière en remportant l’émission Eurovision France, c’est vous qui décidez grâce à son titre Voilà. Barbara Pravi va avoir la lourde tâche de représenter la France au concours de l’Eurovision qui se tiendra le 22 mai prochain, depuis Rotterdam. La jeune femme sait que la pression sur ses épaules est importante car la victoire échappe à la France depuis 1977 et le sacre de Marie Myriam avec avec sa chanson L’Oiseau et l’enfant. Néanmoins, les bookmakers la placent largement dans les favorites, même si la tenancière du titre, Marie Myriam, n’est pas du tout de cet avis ! « Elle va bien défendre sa chanson, qui est une belle chanson, a expliqué la chanteuse de 64 ans. Mais je parle pour les autres qui vont voter pour nous. On ne va pas voter pour nous, a-t-elle prédit. Donc je ne sais pas… »

Du côté de Barbara Pravi, pas question de baisser les bras, ce n’est même vraiment pas dans son tempérament. Dans les colonnes de S, le magazine de Sophie Davant, la chanteuse a expliqué être prête pour le challenge. Et a dévoilé pourquoi elle avait cette âme de combattante.

« À 17 ans, j’ai tout connu »

« À 17 ans, j’ai tout connu. La violence conjugale, un avortement dans des conditions terribles, a d’abord expliqué la jeune femme. Mais je n’ai pas compris tout de suite que j’étais victime de maltraitance, car je ne cessais de retourner vers cet homme qui m’aimait mal et que je croyais aimer », s’est confiée la chanteuse. Puis elle explique avoir eu un déclic. « Au début, je m’en plaignais à des amies, mais il arrive un moment où… Bref, j’ai compris qu’il fallait que j’arrête de me plaindre en en parlant avec quelqu’un qui a su me faire comprendre le piège dans lequel je me trouvais enfermée. Cela a quand même duré deux ans. Le rapport à mon corps, mon avortement… J’ai compris qu’il fallait que je m’aime« , a-t-elle conclu. Et au vu des retours des Français à son égard, eux aussi semblent l’aimer !

Source: Lire L’Article Complet