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Barbara Pravi : avortement « dans des conditions horribles », violence conjugale… Elle se confie
Lors d’une interview, Barbara Pravi a évoqué plusieurs sujets dans S, le magazine de Sophie Davant. La chanteuse qui portera les couleurs de la France à l’Eurovision ce samedi 22 mai, est notamment revenue sur son parcours de femme meurtrie par les coups de la vie.
A propos de
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Barbara Pravi
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Sophie Davant
« À 17 ans, j’ai tout connu. » Cette phrase donne le ton de l’entretien entre Barbara Pravi et Sophie Davant pour la 4e numéro de S, Le magazine de Sophie Davant, disponible en kiosque le 20 mai. Aujourd’hui âgée de 28 ans, la chanteuse, qui portera les couleurs de la France au concours de l’Eurovision ce samedi 22 mai, s’est confié sur plusieurs sujets. Celle que le nomme la « chanteuse à demi » est également revenu sans tabou sur les épreuves qu’elle a enduré dans son passé.
« La violence conjugale, un avortement dans des conditions terribles… » L’interprète du titre Voilà a été « victime de maltraitance » par un homme « que je croyais aimer. » Après un long processus pour comprendre « qu’il fallait que j’arrête de me plaindre », Barbara Pravi a trouvé de l’aide pour sortir de ce « piège dans lequel je me trouvais enfermée. » Ces deux années lui ont appris une chose essentielle : « il fallait que je m’aime. » Bien sûr ce n’est pas simple, « je retombe parfois dans mes travers, où je suis la mal-aimée. » Mais cette dernière, très Piaf dans l’esprit, a fini par se mettre « des barrières pour ne plus m’orienter vers des situations difficiles. »
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Une artiste engagée
Grâce à son travail sur elle-même, Barbara Pravi a pris conscience d’être « quelqu’un de précieux, et cela m’a sauvé la vie. » Face à son expérience de vie, la (peut-être) future Marie Myriam – la dernière gagnante française de l’Eurovision en 1977 – a décidé de s’engager contre les violences faites aux femmes. « Je comprends la dépendance, le manque de confiance, la peur, la violence, le retour à ce mal dont on a besoin malgré nous » a expliqué l’artiste qui retranscrit cette souffrance en mélodie. Ses chansons Chair et Le Malamour en sont l’exemple, « je me donne de la force avec les mots, je me donne des formules magiques, qui aident d’autres femmes à s’en sortir. » Comme Barbara Pravi, il n’est jamais trop tard pour éclore.
Crédits photos : DPA/ABACA
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