Autotests Covid-19 : le gros coup de gueule de la grande distribution privée de vente

Dimanche 18 avril 2021, le groupe Leclerc a poussé un coup de gueule dans les pages du Journal du Dimanche contre le gouvernement. La raison ? La commercialisation des autotests réservée uniquement aux pharmacies.

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Depuis lundi 12 avril, les autotests de dépistage de la Covid-19 sont disponibles en pharmacie. Ces tests « vont se déployer progressivement dans des milliers d’officines tout au long de la semaine », a assuré Olivier Véran à nos confrères du Journal du Dimanche, dimanche 11 avril 2021. Ces autotests ont pour vocation de rendre plus accessible le dépistage contre le coronavirus. Ils sont disponibles à la vente au prix de six euros, et passeront à cinq euros et vingt centimes dès le 15 mai 2021. Pour le ministre de la Santé, l’usage des autotests devrait se déployer également dans les écoles, les collèges et les lycées à partir de la rentrée. « Ils vont être rapidement mis à disposition dans les établissements scolaires », a confirmé Olivier Véran. Selon lui, il sera possible d’aller « jusqu’à deux tests par semaine par élève et par enseignant. » Si certains se réjouissent de cette arrivée des autotests dans les pharmacies, d’autres critiquent une nouvelle fois les choix du gouvernement.

Leclerc en colère contre le gouvernement

Dans le Journal du Dimanche, dimanche 18 avril 2021, le groupe Leclerc a décidé de publier une publicité surprenante. Le groupe s’indigne de ne pas pouvoir commercialiser, comme les pharmacies, les autotests. « Il faudrait savoir ! L’autotest, comme son nom l’indique, est fait pour que chacun puisse se tester seul. C’est ce qui lui permet d’être diffusé le plus largement possible. Ailleurs en Europe, en Allemagne par exemple, il est disponible dans de nombreux réseaux de distribution, en pharmacies comme en hypermarchés. C’est logique, pour qu’il soit largement diffusé il faut le trouver partout », peut-on lire dans cette publicité.

Selon le groupe Leclerc, la France manque une occasion de pouvoir rendre accessible plus largement ce moyen de dépistage. Un souci qui aurait pu être évité selon eux. « Mais en France c’est différent. Tous les circuits de distribution sont exclus à l’exception des seules pharmacies, au prétexte que l’utilisation trop complexe des autotests exige les conseils d’un professionnel de santé. Mais alors, les Français seraient-ils moins futés que leurs voisins européens ? Absurde ! « 

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