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AstraZeneca : une jeune femme de 38 ans décède, sa famille porte plainte
La Dépêche a annoncé le vendredi 2 avril 2021 que la famille d’une jeune femme décédée d’une thrombose à l’âge de 38 ans a décidé de porter plainte contre X. La victime avait été vaccinée avec l »AstraZeneca.
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On le sait : la méfiance des Français vis à vis des vaccins a mis un frein à la campagne de vaccination, qu’Emmanuel Macron veut pourtant accélérer. Parmi les sérums les plus controversés, on retrouve bien entendu le sudéo-britannique AstraZeneca qui, pendant quelques jours, avait été suspendu par précaution dans de nombreux pays, dont la France. Le Premier ministre Jean Castex, qui a été vacciné avec, s’était pourtant voulu rassurant sur sa dangerosité hypothétique. Le 14 mars 2021, le chef du gouvernement annonçait ainsi au micro de Samuel Étienne sur Twitch : « Si j’avais le moindre doute, je demanderais la suspension du vaccin AstraZeneca. C’est mon devoir. A ce stade, il faut avoir confiance dans ce vaccin et se faire vacciner. Toutes les études dont nous disposons sur le vaccin AZ montre que ce vaccin présente une certaine efficacité sur les formes les plus graves de la maladie ». Effets secondaires et décès ont pourtant donné mauvaise réputation à ce sérum désormais annoncé 80% efficace chez les seniors.
Elle avait reçu sa première injection d’AstraZeneca 14 jours avant sa mort
Et voici une histoire qui ne risque pas de donner envie aux citoyens de se faire piquer ! En effet, la famille d’une Toulousaine de 38 ans, décédée des suites d’une thrombose quatorze jours après la première injection, a décidé de porter plainte contre X pour homicide involontaire. La Dépêche a annoncé le vendredi 2 avril 2021 que la trentenaire avait reçu sa première dose juste avant la suspension du vaccin dans plusieurs pays de l’Union européenne. « L’objectif, à travers cette plainte, c’est d’ouvrir des investigations pour faire toute la lumière sur cette affaire », a déclaré l’avocat de la famille au micro de France Bleu Occitanie. Le juriste s’était déjà saisi d’un dossier similaire, concernant la mort d’un étudiant nantais de 26 ans, des suites d’une thrombose abdominale. « Nous ne sommes pas dans une démarche d’accusation mais d’interrogation, il n’est pas question de clouer au pilori un hôpital ou un laboratoire ». La victime ne souffrait pas de problème de santé particulier.
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