Arrestation de Valentin Marcone : ses derniers mots avant de se rendre dans les Cévennes

Activement recherché, Valentin Marcone s’est rendu le vendredi 14 mai 2021. Selon Le Parisien, le tueur présumé des Cévennes a prononcé des mots étonnants lors de son arrestation, survenue à quelques kilomètres des Plantiers.

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Fin de cavale pour Valentin Marcone. Après quatre jours sans donner signe de vie, le fugitif activement recherché par 350 gendarmes s’est rendu le vendredi 14 mai 2021 dans la forêt des Cévennes, non loin de son domicile du village des Plantiers. Et d’après les informations du quotidien Le Parisien, c’est avec regret que le jeune homme de 29 ans a baissé les bras face à une patrouille de gendarmerie. « Excusez-moi, je me rends », a-t-il déclaré aux autorités. La reddition s’est déroulée « sans violence » selon nos confrères, bien que l’intéressé ait été jugé dangereux puisqu’il était équipé d’une arme de poing et d’un fusil à lunettes. Il est soupçonné d’avoir tué son patron ainsi que l’un de ses collègues dans la scierie dans laquelle il était employé.

« C’est un peu une libération »

Le soulagement a été inévitable pour le voisinage de Valentin Marcone. Les habitants ont appris son arrestation par le biais du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui l’a confirmée sur son compte Twitter, toujours le vendredi 14 mai 2021. « C’est un peu une libération », a fait savoir Caroline Vicini, une habitante de la Serre de Pomaret, située au nord du village du Gard, au Parisien. Depuis les débuts de la traque, les habitants des Plantiers étaient barricadés chez eux. « Quatre jours et des nuits de peur » comme le note Régis Bourrely, le maire de Saint-André-de-Valborgne, une commune voisine. Un sentiment aigre-doux. « La période a été cruelle, la cicatrice aura du mal à se refermer puisque deux hommes des Plantiers ont perdu la vie », ajoute le maire. Même constat du côté de Caroline Vicini. « Les familles des victimes auront droit à un procès, mais Luc, le patron de la scierie, n’est plus là. Et Martial non plus. (…)Tous deux étaient nos amis. »

Valentin Marconne a donc laissé son empreinte, lui qui a pourtant été un habitant discret et renfermé de sa commune. Passionné de tir sportif, intérêt qu’il partageait volontiers sur ses réseaux sociaux, il a multiplié les conflits personnels à en croire son beau-père, cité par franceinfo. « Il était paranoïaque. Il se sentait agressé tout le temps, il était très procédurier, il portait plainte pour un oui, pour un non. » Avant de se rendre, le fugitif a fait l’objet d’un appel déchirant de son père : « il n’y aura pas feu si tu te rends maintenant, mon fils, fais-moi confiance. » Des mots poignants dont il a pris note.

L’homme recherché depuis mardi dans le Gard s’est rendu.
Merci à tous les agents de l’Etat pour leur mobilisation exceptionnelle, jour et nuit, durant ces 3 derniers jours. Notamment les 350 gendarmes, dans le cadre de l’enquête judiciaire, la Préfète et la sous préfète du Vigan

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