Arnold Schwarzenegger : son terrible passé d'enfant battu…

Un documentaire à voir sur Netflix nous apprend que la vie n’a pas toujours été clémente pour Terminator.

Présenté sur Netflix depuis le 7 juin dernier, le documentaire Arnold crée l’événement. Découpé en trois épisodes d’une heure chacun, il se propose de retracer l’incroyable parcours d’Arnold Schwarzenegger, cet Autrichien d’origine, devenu une légende du culturisme, puis du cinéma d’action (Conan le barbare, Terminator, True Lies…), avant d’endosser le costume respectable de gouverneur de Californie – État qu’il dirigea de 2003 à 2011.

Coups de ceinture

Face caméra, la star des années 80 revient, non sans émotion, sur son enfance compliquée. Son père, un ancien nazi porté sur l’alcool, n’était en effet pas tendre avec ses deux fils, Arnold ayant un demi-frère aîné, Meinhard, issu du premier mariage de leur mère, veuve de guerre.

En 1947, année de la naissance d’Arnold, Gustav Schwarzenegger est autorisé à devenir commissaire de police en vertu du fait que, malgré son adhésion au nazisme, il n’a pas commis de crimes de guerre avérés. « Il était le chef de la police municipale, c’était un tyran et un policier très dur, affirme sans ambages Arnold Schwarzenegger. On [avec son frère aîné Meinhard, ndlr] se prenait des gifles ou bien parfois des coups de ceinture. »

Dépressif et alcoolique, Meinhard mourra en 1971, un an avant son père adoptif. Arnold Schwarzenegger trouve cependant des excuses à Gustav. « Imaginez ce que ressent un homme qui rentre de la guerre avec un syndrome post-traumatique comme mon père. En plus de ça, l’Autriche avait perdu, les hommes étaient démoralisés, […] brisés. Je pense qu’à certaines périodes de sa vie, mon père n’allait vraiment pas bien. »

Louis-Paul CLÉMENT

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