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ARCHIVES – Jeane Manson sans filtre sur Richard Berry : « Deux artistes, c’était la pire des configurations »
Jeane Manson est accusée de « complicité d’inceste » par Coline Berry-Rojtman, la fille de Richard Berry. La chanteuse, sidérée, a livré sa vérité dans les colonnes du Figaro, ce mercredi 3 février. En septembre 2020, Gala l’avait rencontrée.
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Le mois dernier, Coline Berry, la fille de Richard Berry, a porté plainte contre son père pour des faits de viols, d’agressions sexuelles et de corruption de mineur. Cette femme de 45 ans a évoqué des « jeux sexuels » et a même accusé Jeane Manson, mariée au comédien entre 1984 et 1986, de « complicité d’inceste« . Richard Berry, qui reste présumé innocent jusqu’à un éventuel jugement définitif, dément fermement les accusations, à l’instar de son ex-femme Jeane Manson.
Dans une interview accordée au Figaro ce mercredi 3 février, la mère de Shirel n’a pas caché sa sidération « d’être prise à partie dans un règlement de comptes familial« . En septembre 2020, Gala l’avait rencontrée. Une conversation sans filtre avec une battante qui évoque avec franchise ses hommes, ses filles, sa carrière et son amitié pour Joe Dassin.
[ARCHIVES] En vacances à Aurillac, avec Sophie, son amie et manager, et sa fille cadette Marianne, 32 ans, Jeane Manson goûte aux plaisirs de la vie à la ferme à quelques semaines de l’anniversaire de ses 70 ans, le 1er octobre prochain. Celle qui vit entre l’Espagne – où elle a créé une sorte de boutique musée de ses costumes de scène, en Catalogne –, Israël, où habitent ses filles, et son pays natal, les Etats-Unis, est en train d’acheter une maison de maître en pierre de pays dans le Cantal. Une installation en signe de reconnaissance du bon vivre là-bas mais aussi de la diligence des pontes de la médecine locale qui l’ont opérée en urgence d’un grave problème vasculaire décelé en juin dernier. Mais Jeane ne compte pas revenir à plein temps, elle qui a, jadis, quitté la France parce qu’elle se jugeait « matraquée par le fisc« . « C’est bien simple, j’ai été contrôlée tout le temps à partir du moment où j’ai été connue, à l’âge de 25 ans ».
Son dernier soupirant a déclaré forfait
Aujourd’hui, alors que sa tournée d’une quarantaine de dates pour lancer son nouvel album Latina Sensación, sorti fin avril, a été annulée, impactée par la Covid-19, elle garde le moral. « Je suis célibataire. C’est peut-être le moment pour rencontrer un amoureux. » Son dernier soupirant a déclaré forfait : « Il a dit que j’étais belle et jugé qu’il aurait trop peur de me perdre. Quand on est une femme connue et souvent absente, c’est un frein pour trouver l’amour. Les hommes de ma vie n’ont pas aimé qu’on les appelle monsieur Man-son. » Et de relativiser ses aléas : « L’essentiel, c’est que j’aie réussi à garder de bonnes relations avec les pères de mes filles, André Djaoui, le papa de Shirel, 42 ans, et Allain Bougrain-Dubourg, le père de Marianne. J’avais demandé à Allain de choisir entre Brigitte Bardot et moi quand on s’est rencontrés. Mais il partait tout le temps, je ne le voyais pas beaucoup. Comme elle, j’ai fini par être affectée par ses absences. Mais il a été ma grande passion ».
Autre échec : Richard Berry. Un mariage survenu en 1984 qui a débouché sur un divorce en 1986. « Nous étions deux artistes, c’était la pire des configurations. Nous souffrions d’une situation de concurrence. Richard sait bien que je n’ai pas été heureuse dans notre histoire donc je peux en parler. Quand ça marchait pour moi, il était jaloux, et quand ça allait pour lui, je me sentais en position de faiblesse. Et puis le public vous veut pour lui tout seul, il n’aime pas tellement que ses chouchous se marient. » Jeane n’a ni regrets ni remords mais quand elle se penche sur sa carrière démarrée dans les années 70 avec son tube Avant de nous dire adieu, elle confie qu’elle aurait sans doute dû en profiter davantage, ne pas se laisser parasiter par ce sentiment lancinant de n’avoir pas été prophète en son pays. « Je me dis qu’il vaut mieux être un gros poisson dans un petit bocal, qu’un petit poisson dans un grand bocal. »
Joe Dassin, « pas assez exotique »
Joe Dassin, qui fut son grand ami – on célèbre cette année les quarante années de sa disparition (en août 1980) –, était comme elle. « Je me souviens qu’il conservait une forme de mélancolie de ne pas pouvoir chanter dans sa langue natale. Son dernier album était en anglais mais on nous obligeait à chanter en français à l’époque. » A la fin des années 70, on leur prête une liaison… qui n’existe pas. « Oui, il était séduisant, mais nous étions tous les deux mariés, et puis pour moi, il n’était pas assez exotique. Je suis encore triste des circonstances de sa disparition parce qu’il n’était pas en paix. Divorcé, il souffrait qu’on l’accuse d’avoir kidnappé ses enfants alors que son ex-femme était sans doute moins stable pour s’occuper d’eux. » Quels qu’aient été ses hauts et ses bas, Jeane s’en souvient avec émotion. « Joe était extrêmement fidèle et loyal dans un métier où ces qualités sont loin d’être la norme. »
La chanteuse en a encore fait l’expérience récemment, elle qui vient d’être brutalement déprogrammée d’une émission hommage au chanteur à laquelle elle devait participer. « Ils ont préféré prendre des jeunes comme Patrick Bruel pour faire des reprises. Je fais un métier dans lequel il est difficile de vieillir« , regrette-t-elle. Dotée de suffisamment de personnalité pour jouer la transparence, Jeane va plus loin : « Oui, je suis balayée par le jeunisme ambiant. Mais, j’ai une belle vie même si je n’ai pas réussi à proposer à mes filles un modèle de mariage qui passe le cap du temps. Mais je suis là pour mes petits-enfants, Liam, 13 ans, Luna, 12 ans et Adiel, 2 ans« . Et à presque 70 ans, cette grand-mère glamour est un excellent cœur à prendre !
Crédits photos : Bestimage
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