Après l’affaire Duhamel, Elisabeth Guigou rebondit grâce à Eric Dupond-Moretti

Après avoir renoncé à présider la commission sur l’inceste à la suite de sa supposée proximité avec Olivier Duhamel, Elisabeth Guigou a reçu une nouvelle mission de la part d’Éric Dupond-Moretti.

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  1. Elisabeth Guigou


  2. Eric Dupond-Moretti

Une nouvelle mission pour Élisabeth Guigou. L’ex-ministre de la Justice sous le septennat de Jacques Chirac s’est vue confier de « dresser un état des atteintes » à la présomption d’innocence au sein d’un groupe de travail. Ce dernier, constitué de magistrats, d’avocats et de journalistes, aura la possibilité de faire « toute proposition utile, législative ou pratique » susceptible d’assurer le respect de la présomption d’innocence, selon la lettre de mission qu’Éric Dupond-Moretti, l’actuel garde des Sceaux, a adressée à Élisabeth Guigou. Son rapport est attendu pour le 15 septembre.

Cette tâche n’est pas confiée par hasard à Élisabeth Guigou. L’ex-députée du Vaucluse a notamment été à l’origine de la loi de juin 2000 renforçant la présomption d’innocence. Dans sa lettre, Éric Dupond-Moretti souligne « la difficulté de concilier le caractère secret de la procédure pénale avec la publicité qu’implique le droit à l’information », selon BFM TV, en particulier à la suite du développement des réseaux sociaux. « L’importante médiatisation des affaires judiciaires » conduit aussi « à donner un écho sans précédent à des dénonciations de faits de nature pénale« , a ajouté le garde des Sceaux.

Son nom cité dans l’affaire Duhamel

Cette fois-ci, Élisabeth Guigou devrait honorer sa mission. Pour rappel, l’ex-ministre de la Justice avait renoncé à présider la commission sur l’inceste après des critiques sur ses liens avec Olivier Duhamel, Le politologue a été accusé, dans le livre de son ex-belle-fille Camille Kouchner, d’avoir agressé sexuellement son ex-beau-fils alors adolescent. Dans un entretien accordé au Parisien, ce samedi 29 mai, Élisabeth Guigou est revenue sur les commentaires « très exagérés » sur sa proximité « supposée » avec le politologue, qu’elle ne fréquentait plus « depuis près de quinze ans ». « Nous côtoyons tous des victimes et des agresseurs sans le savoir, je ne fais pas exception à la règle », avait-elle reconnu dans les colonnes de L’Obs, en janvier 2021.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : CYRIL MOREAU / BESTIMAGE

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