Accueil » Célébrités »
Anthony Hopkins : Son combat contre l'alcool
L’acteur fête ses 47 ans de sobriété et revient sur les démons qui ont failli détruire sa vie.
À 85 ans révolus, le héros du Silence des agneaux en a pris l’habitude : son anniversaire, qui tombe le 31 décembre, est l’occasion idéale de prendre de nouvelles résolutions. Avec une absolue détermination, Anthony Hopkins parvient à respecter au moins un engagement qu’il s’impose depuis déjà 47 ans : maîtriser sa dépendance à l’alcool qui, si longtemps, l’a entraîné dans une spirale infernale.
Le 1er janvier, dans une rare confidence sur ce sujet si intime, le comédien, très présent sur les réseaux sociaux, a tenu à partager son expérience dans l’espoir qu’elle puisse aider des personnes confrontées au même problème. « Il y a 47 ans, j’étais dans une situation désespérée.
Il ne me restait probablement pas beaucoup de temps à vivre et j’ai compris qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec moi. Je n’avais pas réalisé qu’il s’agissait d’une sorte d’état – mental, physique, émotionnel – appelé alcoolisme ou dépendance », a-t-il confié.
Pendant de longues années, jusqu’en 1975, Anthony Hopkins était devenu ingérable, à la ville comme à la scène : « Il était très difficile de travailler avec moi, car j’avais généralement la gueule de bois » se rappelle-t-il. « Si vous avez besoin d’aide concernant une addiction ou un problème, parlez à quelqu’un que vous respectez, comme un professionnel. N’écoutez pas les donneurs de leçons. Soyez gentil avec vous-même. N’ayez pas honte », a ajouté Anthony.
Brouillé avec sa fille depuis 20 ans
Un tendre message salué par plusieurs autres stars touchées elles aussi par des addictions, comme Alec Baldwin et Michael Douglas, parmi des milliers d’internautes. Une confession bouleversante, comme une bouteille à la mer, qui ne laissera sans doute pas indifférente Abigail Hopkins, brouillée avec son père depuis vingt ans. Née en août 1968, la fille unique de l’acteur a été confrontée pendant toute son enfance à la lente dérive de son père. Selon des proches, cela s’est traduit par un cruel manque d’amour et d’attention. La réconciliation tant attendue est peut-être proche.
FRANÇOIS PERRET
Source: Lire L’Article Complet