Anne Sinclair, à coeur ouvert sur DSK : "On ne quitte pas un homme à terre"

Invitée ce dimanche du magazine "Sept à Huit", Anne Sinclair s’est livrée sans détour sur sa relation avec Dominique-Strauss Kahn.

À l’occasion de la sortie de ses mémoires « Passé composé », le 2 juin prochain, Anne Sinclair joue la carte des confidences. Ce dimanche 30 mai, elle était l’invitée du magazine de TF1, « Sept à Huit ». L’occasion bien sûr de revenir sur le tourbillon médiatique auquel elle a été confrontée lorsque Dominique Strauss-Kahn était arrêté après avoir été accusé de viol par Nafissatou Diallo, femme de chambre de l’hôtel Sofitel à Manhattan.

« Imaginez si je sortais mes mémoires et que je n’en parlais pas, que diriez-vous ? (…) Je l’appelais le chapitre impossible : impossible de ne pas le raconter et impossible à raconter. J’ai voulu le faire de la manière la plus pudique et honnête, sans raconter des faits ou des échanges. J’ai voulu raconter l’ébranlement que ça a produit sur moi« , a expliqué Anne Sinclair.

À ceux qui l’ont critiquée lorsqu’elle a soutenu coûte que coûte le candidat pressenti futur président de la France, l’ex présentatrice de 7 sur 7 a argué : « On ne quitte pas un homme à terre. C’est difficile d’être dans une histoire avec des faits qui ne sont pas de mon fait. J’étais dans une situation de solidarité, parce que c’est ce que j’avais choisi d’être à ce moment-là. Mais c’est vrai que tout ça n’a pas été très facile », a-t-elle reconnu.

Et pour ce qui est de savoir si elle a été aveuglée par son histoire d’amour, Anne Sinclair ne botte pas en touche : « Je pense que j’étais dans le déni. Dans ce récit, j’avais envie de dire deux choses : je n’ai jamais eu une envie dévorante d’aller à l’Elysée. (…) Et même si ça semble étrange, je vous assure que c’est vrai, je ne savais rien. Ça doit s’appeler le déni, quand on refuse de voir et j’ai évidemment refusé de voir, mais avec toute la bonne foi du monde. Je sais que ça peut me faire passer pour une sombre idiote, mais c’est ma vérité. Dans ce livre, je ne dis pas tout, mais tout ce que je dis est vrai », conclut-elle.

THL

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