Amber Heard : Johnny Depp a brisé sa vie !

Pendant que son ex-mari se fait acclamer, l’actrice a dû discrètement recommencer sa vie à Madrid sous une nouvelle identité… Et peine à retrouver la lumière.

Une vraie galère. Voilà résumée en deux mots la nouvelle vie de la sulfureuse sirène de Aquaman. Car Amber a beau sourire aux passants, glisser à la presse espagnole “qu’elle adore vivre ici”, son visage ne tarde pas à se voiler dès qu’elle se pense à l’abri des regards. Comment ne pas la comprendre ? Voire la plaindre !

Il y a quelques années, elle vivait dans des villas de luxe à Los Angeles, sortait dans les plus beaux restaurants, portait des sacs à mains qui valaient une année de salaire de prof, voyageait en jet privé… Et aujourd’hui, la voici obligée de faire ses courses seule, pas même accompagnée d’une nounou !

©305SCHOCK / Bestimage

Car, oui, le procès qui l’a opposée à Johnny Depp a littéralement détruit sa carrière. Elle l’avait d’ailleurs déclaré à la cour, elle qui était déjà obligée de supplier la production de Aquaman de lui laisser quelques apparitions dans le film, alors que les producteurs pensaient tout simplement l’évincer.

Depuis le verdict qui, rappelons-le, les condamna tous les deux pour diffamation, Amber n’a ainsi presque plus aucune proposition. Elle va bien revenir sur le devant de la scène, le 24 juin, pour présenter son dernier film. Mais, lorsque Johnny Depp est acclamé au Festival de Cannes, c’est, en ce qui la concerne, au tout petit festival de Taormine, en Italie, qu’elle fera son come-back médiatique dans quelques jours. Une entrée par la sortie de secours… alors que l’on déroule le tapis rouge à son ex-mari, pourtant reconnu coupable d’être un “cogneur de femmes” par un tribunal anglais.

Mais l’aura d’Amber a bien plus souffert de ces affaires de violences conjugales que celle de Johnny. La mère de la petite Oonagh, qu’elle a eue par mère porteuse, se fait insulter chaque jour. Ses réseaux sont un déversoir de haine masculiniste, biphobique, et peu nombreux sont les acteurs ou réalisateurs qui lui ont tendu la main.

La semaine dernière, une lueur est pourtant apparue. Une centaine de femmes françaises, parmi lesquelles Annie Ernaux ou Aïssa Maïga, ont ratifié une tribune pour la soutenir : “Nous condamnons donc, avec force, l’humiliation publique qu’Amber Heard a subie et nous lui adressons notre indéfectible soutien”, ont-elles signé. Pas certain que ça l’aide pour autant à retrouver sa place à Hollywood…

Aurélie Descoing

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