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« Allez bouffer vos morts » : Alexandre Kouchner très énervé contre ceux qui ironisent sur l’affaire Olivier Duhamel
Dans le livre La Familia grande (Seuil) écrit par Camille Kouchner, la fille de l’ancien ministre révèle comment son beau-père Olivier Duhamel a abusé de son frère jumeau. Alexandre Kouchner, leur demi-frère, leur a apporté son profond soutien, s’emportant contre ceux qui osent ironiser sur ce drame familial.
A propos de
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Olivier Duhamel
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Camille Kouchner
Il y ceux qui les soutiennent… et les autres. Dans un livre publié aux éditions du Seuil intitulé La Familia grande, Camille Kouchner a décidé de briser l’omerta qui pesait depuis trop longtemps sur sa famille. La fille de Bernard Kouchner a révélé comment son beau-père, le célèbre politologue Olivier Duhamel, avait agressé sexuellement son frère jumeau, lorsqu’il était adolescent, à la fin des années 80. Un livre qui fait grand bruit. Une enquête a été ouverte par le Parquet de Paris, pour « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans. »
Alexandre Kouchner, le fils de Bernard Kouchner et Christine Ockrent, demi-frère de Camille, a eu bien du mal à cacher sa colère ce 11 janvier. Sa cible : ceux qui formulent des attaques gratuites et moquent le drame traversé par sa famille. « Quant à ceux qui ironisent et minimisent, triomphent et relativisent, exploitent et politisent le beau livre de ma soeur et l’histoire de notre famille… Je vous souhaite sincèrement de ne jamais subir pareille épreuve. Et vous conseille gentiment d’aller bouffer vos morts », a tonné, très cash, le jeune homme sur son compte Twitter.
« Que tous les bourreaux tremblent »
Heureusement, il n’y a pas que des personnes mal-intentionnées. Alexandre Kouchner avait également fait part de sa profonde émotion face aux nombreux messages de soutien adressés à sa famille. « Ils m’ont beaucoup touché. Je les transmettrai à ma sœur et mes frères. Cela nourrira leur courage, » avait-il confié.
Le 4 janvier, le jeune journaliste et conseiller en communication avait ouvertement pris la parole pour faire part de sa profonde admiration, déclarant « aimer ses frères et sa sœur » et « saluer leur courage ». Soulagé qu’ils aient trouvé la force de briser le silence, il avait écrit avec détermination : « Je soutiens leur choix de briser le silence. Il faut toujours écouter, entendre et protéger celles et ceux qui ont souffert et souffrent. Pour tout le reste, je vous renvoie au livre. Que tous les bourreaux tremblent ».
Crédits photos : Mousse/ABACA
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