Alba (Zone interdite), victime d'un burn-out parental : "Aujourd'hui, ça va mieux, j'ai fait des changements dans ma vie"

Alba, maman de 4 enfants, est l’une des témoins du Zone interdite diffusé ce dimanche 7 février sur M6. Comment va-t-elle depuis le tournage, elle qui a fait un violent burn-out parental il y a plusieurs mois ?

Le burn-out parental : c’est à ce mal tabou que s’est intéressé Zone interdite ce dimanche 7 février. Parmi les nombreux témoins de ce documentaire choc, Alba, 36 ans, une maman de quatre enfants très active. Son quotidien très (trop !) chargé a fini par être trop pesant et elle a été victime d’un violent burn-out parental. Comment va-t-elle aujourd’hui ? Interview.

« Ce n’est pas évident d’accepter d’être en arrêt maladie, d’accepter d’être en burn-out parental« 

Télé-Loisirs : Comment avez-vous été amenée à participer à ce doc ?

Alba : Je travaille pour le site Parents Epuisés. Pendant mon congé maladie pour mon burn-out parental, ma chef m’a contactée pour me proposer de participer à ce Zone interdite. Au début, j’étais réticente, mais j’ai fini par accepter. Ce n’est pas évident d’accepter d’être en arrêt maladie, pas évident d’en parler… Il faut accepter d’être en burn-out. Et je suis pudique par rapport à mes enfants.

Vous avez donc été contactée pour l’émission alors que vous étiez déjà en burn-out ?

Oui, des images ont été filmées pendant mon congé maladie et d’autres après, pour illustrer ma situation d’avant ce burn-out.

« J’ai fait des changements dans ma vie« 

Quand l’émission a-t-elle été tournée, et comment allez vous aujourd’hui ?

Le tournage a eu lieu il y a un an et demi. Ca va mieux aujourd’hui, beaucoup mieux ! J’ai fait des changements dans ma vie. Avec ma boss Shiva (la directrice de Parents Epuisés, ndlr), on a opté sur du télétravail qui a beaucoup allégé mes journées, c’est une soupape énorme pour récupérer un peu. La fatigue mentale est un peu moins forte. Il y avait aussi l’angoisse des horaires des sorties d’école, que j’ai beaucoup moins maintenant. J’essaye de ne me plus me culpabiliser sur tout. Mon docteur m’avait prescrit des anti-dépresseurs mais que je n’ai pris que quelques mois. Je voulais m’en sortir par moi-même.

Dans ce reportage, votre compagnon passe pour un père très peu investi et plutôt absent dans le quotidien familial…

Quand il a vu le doc, il m’a dit « Je prends cher » (elle rit). On a un mode de vie assez particulier. Mon mari sait que je prends plus en charge les enfants, mais on a eu beaucoup de travaux à gérer et il s’en occupe énormément, c’est un travail très prenant. Il faut qu’on équilibre au quotidien. On se complète en étant totalement différents. C’est un papa très présent pour ses enfants. Il sait très bien que j’en fais plus au quotidien, mais il est là pour les enfants.

Après ce tournage, il y a eu la crise sanitaire et les confinements. Comment avez-vous vécu cela ?

Le premier confinement m’a fait un bien fou. On s’est retrouvés tous en famille, on a récupéré du temps ensemble, ce n’était plus la course. On a pris un plaisir fou à être avec les enfants, ça a été une vraie révélation. Mais je ne le cache pas, ça demandait beaucoup de rigueur pour que tout le monde fasse bien les devoirs et ça n’a pas toujours été facile (elle rit).

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