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Alain Finkielkraut évincé de LCI: « Je veux aller en justice »
Dans un communiqué de presse et auprès de l’AFP, ce mercredi 13 janvier, Alain Finkielkraut est revenu sur son renvoi de LCI après ses propos polémiques autour de l’affaire Olivier Duhamel.
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Alain Finkielkraut
La pilule a du mal à passer. Ce mardi 12 janvier, la chaîne de télévision, LCI, a acté le renvoi de son chroniqueur, Alain Finkielkraut, après ses propos polémiques sur l’affaire Duhamel. Une décision qui ne convainc pas le philosophe et écrivain qui s’est fendu d’un communiqué de presse, ce mercredi 13 janvier. Il fait part de sa décision « d’attaquer« pour mettre « tout en œuvre pour obtenir justice et faire reconnaître le préjudice moral extrême qu’il subit ».
Alain Finkielkraut, défendu par Gilles-William Goldnadel, reproche à la chaîne de télévision d’avoir modifié ses propos : « Je veux aller en justice. Et je suis d’autant plus déterminé à le faire que LCI a retiré l’émission de son site internet, ce qui empêche tout le monde de se faire une idée précise de ce que j’y ai dit. Je suis jeté en pâture », a déclaré le philosophe, interrogé par l’AFP. « J’ai pris la décision d’attaquer quand j’ai vu que cette émission n’était plus visible. Eux-mêmes, LCI, ils trafiquent mes propos en envoyant un passage décontextualisé » sur Twitter, a-t-il ajouté.
« Olivier Duhamel a vraiment eu tort »
Alain Finkielkraut a choqué en questionnant le consentement de la victime mineur dans l’affaire Olivier Duhamel. « On n’a pas les éléments. Y a-t-il eu consentement ? A quel âge cela a-t-il commencé ? Y a-t-il eu ou non une forme de réciprocité ? On parle d’un adolescent. Ce n’est pas la même chose » qu’un enfant a expliqué l’académicien. Des déclarations qui ont provoqué la colère des associations de défense des mineurs. Pour sa défense, il est revenu sur ses propos dans le communiqué : « L’inceste et la pédophilie le révoltent et il a condamné avec la plus extrême fermeté dès le début de l’émission les faits reprochés à Olivier Duhamel. » Il s’arrête à nouveau sur la notion de consentement : « Dans l’affaire Duhamel je ne présume pas qu’il y ait ce consentement, je n’en sais rien », a expliqué Alain Finkielkraut à l’AFP ce mercredi 13 janvier, tout en ajoutant: « Olivier Duhamel a vraiment eu tort, il n’y a aucun doute là-dessus. »
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Sipa
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