Accueil » Célébrités »
Alain Delon, vu par son frère : abandon, putes et prison
Jean-François Delon, demi-frère cadet de l’acteur, a dévoilé des passages de son enfance avec Alain Delon dans le magazine" Schnock". Il est revenu sur les drames vécus par le Guépard, avant qu’il ne coupe les ponts…
Les relations d’Alain Delon avec son demi-frère
Si désormais les contacts familiaux avec son grand frère semblent rompus, Jean-François Delon a passé de belles années avec le Guépard de 85 ans. « On a onze ans d’écart. Enfants, on était complices, mais on se chamaillait aussi comme deux frères peuvent le faire… », a-t-il révélé pour Schnock.
Et d’ajouter : « Il avait le goût de la castagne. Ce n’était pas un gai luron, mais plutôt un jeune chien fou« .
Malheureusement, les deux frères sont davantage éloignés lorsqu’Alain Delon est envoyé en Indochine, et y entre dans la Marine, à 17 ans. « À l’âge où j’aurais vraiment pu avoir une relation proche avec lui, il était en Indochine« , a déploré le frère du Guépard.
Quant à Alain Delon, il se sent, là encore, trahi par ses parents. « La majorité était alors à 21 ans et mes parents ont signé l’autorisation d’engagement sans hésitation, comme s’ils se débarrassaient de moi encore une fois. Je leur en veux pour cela. On n’envoie pas un gamin de 17 ans à la guerre… 17 ans… Je n’avais que 17 ans« , avait-il déclaré dans Paris Match.
Alain Delon, face à « la maladie » et « la mort »
À son retour de la guerre d’Indochine, le jeune homme aux yeux bleu azur n’est plus le même.
« Il a fait trois mois de prison là-bas, il a passé ses vingt ans en cellule. Il a connu la maladie, la mort. Il s’est retrouvé isolé. Quand il est revenu, c’était une tête brûlée. Il ne voulait plus voir ses parents dont il avait gardé un mauvais souvenir. Il a alors fréquenté Pigalle, les putes et les truands », s’est souvenu le cadet de la fratrie Delon dans Schnock.
Ce dernier a également expliqué qu’il avait appris la carrière dans 7e Art de son aîné en découvrant une affiche du film Quand la Femme s’en Mêle (1957) dans la rue…
Retrouvailles émouvantes
Peu après, les deux frères se retrouvent, en 1961, alors que Jean-François Delon se rend au théâtre pour applaudir son frère, à l’affiche de la pièce Dommage qu’elle soit une putain, de Luchino Visconti.
Après la représentation, Jean-François Delon ose frapper à la porte de la loge de l’acteur. Il est intimidé, la situation est embarrassante… mais les deux frangins reprennent contact.
Finalement, ils travaillent ensemble sur quelques tournages. Le frère aîné débute en tant que stagiaire, puis comme assistant réalisateur.
« Sur Madly, Delon voulait que je sois premier assistant. Comme je n’avais pas encore assez d’expérience, Pierre Caro, le directeur de production d’Adel Productions, a préféré que ce soit le frère de René Clément, Claude. Je n’ai donc été que deuxième« , a-t-il expliqué. De quoi permettre aux deux frères de se rapprocher. Un chouïa.
Newsletter
Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l’envoi de votre newsletter.
Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire.
Vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d’en demander l’effacement dans les limites prévues par la loi.
Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité.
Voir un exemple
Mais la distance restera toujours de mise entre les Delon. Et le frère aîné de conclure : « Parfois, j’aurais eu envie de lui rentrer dedans […]. Je regrette qu’il n’y ait pas eu plus de proximité, mais il est comme ça avec tout le monde. Il est animal, il sent. Il a des capacités exceptionnelles et en même temps des défauts immenses. Tout et son contraire. […] C’est le mec le plus imprévisible que je connaisse« .
Source: Lire L’Article Complet