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Affaire Olivier Duhamel : cette scène gênante aux obsèques d’Evelyne Pisier
En 2017, lors des obsèques d’Evelyne Pisier, une remarque au sujet d’Olivier Duhamel n’avait pas échappé à Aurélie Filippetti, qui tentait alors de tirer la sonnette d’alarme à son sujet.
A propos de
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Olivier Duhamel
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Evelyne Pisier
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Camille Kouchner
Si Marie-France Pisier a été la première à prendre position au nom de Camille Kouchner et de Victor*, son frère jumeau (rebaptisé par la juriste dans son ouvrage La Familia Grande pour le préserver), Aurélie Filippetti avait, elle aussi, soupçonné Olivier Duhamel d’inceste. En 2017, elle contactait ainsi Frédéric Mion, directeur de Sciences Po, là où l’ex-ministre était enseignante, pour en avoir le cœur net. En écoutant son récit, ce dernier a fait part d’une scène étrange et gênante (désormais accablante) survenue lors des obsèques d’Évelyne Pisier, défunte femme du politologue morte le 9 février 2017. « Ah, je comprends pourquoi, lors de l’enterrement d’Évelyne au cimetière de Sanary, Olivier Duhamel se tenait seul si loin des enfants Kouchner ! », ont récemment cité nos confrères du journal Le Monde.
Frédéric Mion s’était souvenu d’une ambiance glaciale. Souvenir semblable à celui de Camille Kouchner qui, deux ans auparavant, soit le 14 février 2017, constatait que son ex-beau-père avait préféré s’isoler de tous durant les obsèques de sa maman. « C’était comme si nous étions radioactifs », écrit-elle dans La Familia Grande. Une distance sans doute expliquée par la divulgation du sombre secret pesant sur cette grande famille. Car avant de briser une omerta long de trois décennies, la juriste de 45 ans avait supplié son frère de dénoncer Olivier Duhamel auprès de leur mère. Le secret avait été révélé pour la première fois en 2008. Le mari d’Évelyne Pisier avait ensuite refusé de passer aux aveux, optant pour une défense « ignoble. »
Une guerre familiale aux airs de conflit politique
Tandis que les langues se délient, les conséquences, elles, ne se font pas attendre. Visé par une enquête ouverte par le parquet de Paris pour « viols et agressions sexuelles » sur mineur, Olivier Duhamel a démissionné de la présidence de la Fondation nationale des Sciences politiques, choisissant d’être défendu par l’une des avocates de Dominique Strauss-Kahn. Et il n’est pas le seul dont l’avenir est chamboulé par ce scandale. Alerté des actes du constitutionnaliste, Frédéric Mion aurait choisi d’entretenir l’omerta. Silence qui pourrait lui coûter cher, bien qu’il refuse de démissionner de ses fonctions à la tête de Sciences Po en tentant de rétablir le calme, plaidant sa bonne foi. Il a notamment nié avoir pris connaissances des agissements du politologue. « C’est la gauche qui règle ses comptes. Elle en voulait à Duhamel [un ex-député du Parti Socialiste, ndlr] pour son ralliement à Macron« , a estimé une source proche de Sciences Po auprès de L’Opinion.
Crédits photos : FACELLY/SIPA
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