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Affaire Grégory : les époux Jacob sortent du silence et affirment leur innocence
Pour la première fois depuis la mort du petit Grégory, retrouvé mort dans la vologne le 16 octobre 1984, Marcel et Jacqueline Jacob sortent du silence devant les caméras de BFM TV. Le grand-oncle et la grand-tante du petit garçon clament haut et fort leur innocence dans cette affaire.
Ils ont souhaité prendre la parole et dire leur vérité. Alors que la justice lance de nouvelles investigations, Marcel et Jacqueline Jacob, le grand-oncle et la grand-tante du petit Grégory Villemin, retrouvé pieds et poings liés dans la vologne le 16 octobre 1984, ont accepté de donner publiquement leur version de l’histoire. A nos confrères de BFM TV ce dimanche 31 janvier, les époux Jacob ont clamé leur innocence.
Le couple avait été mis en examen en juin 2017 pour « enlèvement et séquestration suivie de mort », des mises en examen annulées en 2018 pour vice de forme. « Nous n’avons rien à nous reprocher » affirment-ils à l’unisson, soulignant « ne pas avoir peur de collaborer avec la justice ». Marcel et Jacqueline Jacob réfutent avoir été les « corbeaux » de cette affaire, les auteurs de lettres anonymes de menaces envoyées à la famille Villemin. « Je n’ai jamais écrit un courrier » assure Jacqueline Jacob, soulignant qu’elle ne sait pas du tout qui en est l’auteur. « Ils se sont trompés de A à Z, sur toute la ligne, » regrette-t-elle.
« Une vie et une famille broyées »
Un passage en détention en 2017 particulièrement éprouvant pour Marcel Jacob, qui se dit « 100% innocent ». « C’est abominable d’être en prison alors que l’on n’a rien fait », souligne-t-il, révélant qu’il entend « encore toutes les nuits le bruit de la serrure de la cellule qui se ferme« , raconte-t-il encore hanté par ses souvenir en milieu carcéral. Une affaire vieille de 36 ans, qui a « broyé » leur vie et leur famille. « Un enfer » au quotidien.
Le couple Jacob a également fait part de sa détresse au quotidien l’Est Républicain ce samedi 30 janvier, martelant haut et fort leur innocence dans cette affaire. « J’ai confiance en notre justice mais il ne faut pas déraper, » estime Marcel Jacob, « il ne faut pas se tromper d’ambulance. Là, on nous bousille notre fin de vie. Alors que nous avons la conscience tranquille. »
Crédits photos : Capture BFM TV
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