Affaire Delphine Jubillar : le maire de Cagnac-Les-Mines dévoile les dessous de l'enquête

Delphine Jubillar est portée disparue depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines dans le Tarn. Patrick Norkowski, le maire du village, s’est confié à France 3 Occitanie mardi 16 février 2020. L’occasion de dévoiler ce qu’il a mis en place pour aider la progression de l’enquête.

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Delphine Jubillar a disparu il y a deux mois déjà. L’infirmière et mère de famille de 33 ans n’a plus donné de signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Ce soir-là, elle avait quitté son domicile de Cagnac-les-Mines, où elle vivait avec son mari Cédric et leurs deux enfants. C’est son époux qui a sonné l’alarme via un appel à la gendarmerie, à 6 heures du matin, après avoir constaté son absence. Depuis, de nombreuses initiatives ont été mises en place pour la retrouver, notamment grâce au maire du village, qui s’est confié à ce sujet sur France 3 Occitanie mardi 16 février 2021.

« Nous avons prêté aux militaires une salle municipale pour installer leur PC. Nous avons mis à disposition des salariés pour aider à répertorier tous les points d’eau et puits de la commune. Nous avons mis en place une cellule d’aide psychologique. Et puis il y a eu l’organisation de cette battue citoyenne avec un nombre de personnes inimaginable », a expliqué Patrick Norkowski. Cet incroyable élan de solidarité envers la jeune femme a beaucoup ému l’élu, qui s’est dit « vraiment impressionné ». « Le sort de Delphine, une maman, infirmière, quelques jours avant les fêtes de Noël a sensibilisé beaucoup d’habitants du secteur », a-t-il ensuite souligné.

Où en est l’enquête ?

De nombreuses pistes sont envisagées par les enquêteurs, dont celle menant au mari, car une dispute conjugale aurait éclaté entre les deux époux en instance de divorce dans la soirée de sa disparition. Mercredi 6 janvier 2021, les équipes de recherche avaient d’ailleurs également passé le domicile de Delphine Jubillar au peigne fin pour trouver des indices, en présence de Cédric Jubillar. « À partir du moment où la maison est fouillée, il est normal qu’il soit présent, comme la loi le prévoit. Mon client n’est pas inquiet », avait fait savoir son conseil à La Dépêche du Midi.

L’affaire de « la disparue du Tarn » n’est pas sans rappeler le meurtre d’Alexia Fouillot, tuée puis brûlée par son époux Jonathann Daval dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017. « Il faut arrêter… Si l’on n’avait jugé le dossier Daval que dans deux mois, personne ne ferait le rapprochement. C’est le calendrier qui est malheureux et les comparaisons hâtives et insupportables », avait tenu à souligner l’avocat de Cédric Jubillar.

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