Affaire de l’interview manipulée de Lady Di sur la BBC : qui est Hasnat Khan, le grand amour de la princesse ?

Douze ans après sa dernière interview, le chirurgien britannique est sorti de son silence, pour régler ses comptes avec le journaliste Martin Bashir. Pourtant très discret, l’homme aujourd’hui âgé de 62 ans dénonce la manipulation opérée par du journaliste de la BBC à l’égard de Lady Di.

Lors de l’interview « Panorama » qui avait bousculé le monde entier en 1995, Hasnat Khan fréquentait la princesse de Galles en secret. Les deux amants s’étaient rencontrés trois mois plus tôt à l’hôpital londonien « Royal Bromton ». Diana Spencer se rend au chevet de son ami Joe Toffolo quand elle fait la rencontre du médecin qui l’a opéré. Le chirurgien cardio-thoracique et la princesse se revoient plusieurs fois à l’hôpital. Pour passer inaperçue, celle-ci prétend visiter son ami convalescent et téléphone à l’hôpital sous un faux nom. Lorsqu’ils sortent le soir, elle camoufle ses cheveux blonds avec une perruque noire. Hasnat Khan se souvient d’une femme chaleureuse, qui passe des journées entières avec lui, chez son oncle Jawad. Dans la maison de ce dernier à Statford-Upon-Avon, le lieu de leur premier rendez-vous, le couple profite de moments privilégiés, à l’abri des regards. 

Un homme énigmatique

Le temps passe et le timide médecin réalise à quel point Diana fascine les médias. Lassé d’être constamment au cœur des ragots, anxieux à l’idée d’être pourchassé par les tabloïds, il confie ses peurs à Diana. Cette dernière, persuadée qu’elle sera bientôt divorcée, souhaite épouser son amant. Lors de voyages humanitaires au Pakistan, elle rend visite à la famille de son amant afin de discuter d’un possible mariage au Pakistan, où la pression médiatique est moindre. Mais ces rêveries ne prennent pas racine. Hasnat Khan, réticent au mariage, tente de rendre la raison à une Lady Di obnubilée par l’idée de s’engager avec lui. En 1997, leur relation prend fin, supposément à l’initiative de la princesse.

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Après la disparition de Diana, Hasnat Khan préfère l’ombre à la lumière et se protège des médias. Loin d’être avare, il voudrait qu’on l’oublie. En 2008, il part s’installer auprès de ses parents dans sa ville natale, Jelhum. C’est dans cette ville du Punjab qu’est né le chirurgien, aîné d’une fratrie de quatre enfants. Le retour au Pakistan le libère : là-bas, il est de nouveau un homme comme les autres. L’intérêt pour de la princesse de Galles n’y occupe pas la même place qu’au Royaume-Uni.

Il n’abandonne pas non plus son rêve et prend la tête d’un hôpital malaisien. Dès son enfance, Hasnat Khan sait qu’il ne reprendra pas la verrerie paternelle : « J’ai toujours voulu suivre les pas de mon grand-père maternel, qui était docteur », explique-t-il au «  Daily Mail ». Sa carrière montre qu’il a tenu parole. Il travaille d’abord en Australie, où il aperçoit Diana Spencer pour la première fois lors d’une sortie royale en 1991. Sa profession le mène ensuite à Londres, puis à Saint-Barthélémy.

Le souvenir éternel de Lady Di

Après sa « love story » fusionnelle avec Lady Di, le médecin épouse en 2006 l’aristocrate Hadia Sher Ali, issue de la noblesse afghane. Dix-huit mois plus tard, le mariage arrangé s’étiole. Toujours au « Daily Mail », il souffle que le fantôme de Diana le hante encore. 

Comment oublier la princesse des cœurs, qu’il a tant aimée ? L’éminent médecin se bat depuis vingt-cinq ans pour que la mémoire de Diana reste vive. Hasnat Khan ne s’est pas remarié. Il garde le souvenir vibrant d’une princesse entière qu’il défend avec ferveur. « Diana et moi étions de très bons amis. J’ai toujours été loyal envers mes amis. »

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