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Affaire Audrey Pulvar : le couac qui gêne Anne Hidalgo
Audrey Pulvar, ancienne journaliste et candidate aux élections régionales en Île-de-France, a été rappelée à l’ordre par le Parti socialiste après ses propos sur les réunions non mixtes organisées par l’UNEF. Une polémique qui ne semble pas plaire à Anne Hidalgo…
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Anne Hidalgo
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Audrey Pulvar
C’est une polémique dont les différents partis de gauche se seraient bien passés à l’approche des élections régionales, prévues les dimanches 13 et 20 juin prochain. Au sein du Parti socialiste, Anne Hidalgo fait partie de ceux qui ne voient pas d’un bon œil les propos qu’Audrey Pulvar, candidate aux élections régionales en Île-de-France, a tenus samedi 27 mars sur le plateau de BFMTV. Ces derniers légitimaient la tenue de “réunions réservées” aux personnes dites « racisées », tout en déclarant qu’il était possible de demander « à une femme blanche » ou « à un homme blanc » de « se taire. »
Anne Hidalgo, qui avait encouragé l’ancienne journaliste à se présenter, se sent donc prise au piège, elle qui essaye actuellement de ne pas trahir “ses idéaux républicains” en vue d’une potentielle candidature aux élections présidentielles d’avril 2022, comme le souligne un article du magazine Le Point. Pour éviter de payer les pots cassés de cette affaire, plusieurs membres du Parti socialiste, dont la maire de Paris et le premier secrétaire Olivier Faure, ont demandé à Audrey Pulvar de s’excuser publiquement. Un message bien reçu par la candidate d’Île-de-France qui a finalement publié une tribune dans le journal Le Monde, mardi 30 mars, reconnaissant son erreur.
Vers la réconciliation
Bien que la polémique fasse encore beaucoup parler d’elle, dans les médias et dans le monde politique, cette initiative a finalement été saluée par les soutiens de l’ancienne journaliste, notamment au sein du Parti socialiste, relate également l’hebdomadaire. “Si elle ne l’avait pas fait, la question du soutien du parti aurait pu se poser”, souligne l’un des membres. De son côté, Anne Hidalgo a estimé que son adjointe, qui ne fait pas partie de “la gauche indigéniste et racialiste”, avait bien “réparé” ses propos, lors d’une interview accordée à BFMTV mercredi 31 mars au micro du journaliste politique, Jean-Jacques Bourdin.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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