Adrien Quatennens pris à partie : huées, bousculades… Sa soirée a tourné au cauchemar

La réintégration d’Adrien Quatennens au sein de la France Insoumise ne fait pas l’unanimité. Lors du concert La faites du bruit, à Lille ce mardi 6 juin, la prise de parole du député a été marquée par des « échauffourées ».

Les revendications contre la réforme des retraites n’auront pas fait oublier la condamnation à quatre mois de prison avec sursis d’Adrien Quatennens pour violences conjugales. Lors du concert organisé à la gare Saint-Sauveur, à Lille, ce mardi 6 juin, le député Lillois en a eu « plein les oreilles », rapporte La Voix du Nord. Selon nos confrères, « un groupe de jeunes filles et garçons » ont réussi à faire plus de bruit que l’élu de La France Insoumise lors de son discours.

« Quatennens n’est pas un camarade », ont-ils scandé le renvoyant directement aux accusations « de violences physiques et morales » formulées à son encontre par sa compagne. Très vite, le service d’ordre se serait vu contraint d’intervenir après que « l’action » provoque « un réel moment de stupeur, de confusion puis de tension ». Selon nos confrères, le portable de la suppléante d’Adrien Quatennens « volé » et des « échauffourées » ont eu lieu. Le député n’a alors pas attendu pour quitter les lieux.

Aymeric Caron explique le retour Adrien Quatennens

Malgré sa condamnation, Adrien Quatennens a été réintégré au sein de son parti après avoir été exclu temporairement pour une durée de quatre mois. « La décision de le réintégrer repose sur des principes qui ont été mûrement réfléchis », a tenté d’expliquer Aymeric Caron était invité, sur le plateau de BFMTV le 11 avril dernier. Avant d’argumenter la décision du parti de gauche : « Le bilan a été fait […] qu’une peine, une fois qu’elle a été purgée, on peut passer à autre chose : on peut réintégrer la vie active. En principe, c’est comme cela que ça se passe ».

Une intervention qui a suscité de vives réactions. Sur Twitter, la journaliste Coline Clavaud-Mégevand a commenté : « Plus d’empathie pour les moustiques que pour les femmes… ». « Ah, ça nous engueule quand on écrase un moustique mais un mec qui vote des lois après avoir mis une baffe à une bonne femme, hein… ÇA VA », a ajouté l’animatrice Émilie Mazoyer.

Ah ça nous engueule quand on écrase un moustique mais un mec qui vote des lois après avoir mis une baffe à une bonne femme, hein… ÇA VA.

Crédits photos : Lionel Urman / Panoramic / Bestimage

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