Adrien Quatennens exclu de LFI ? Cette révolte qui menace l’Insoumis

Condamné pour violences conjugales, Adrien Quatennens n’a pas perdu sa place dans les rangs de La France insoumise. Une non-éviction contre laquelle se sont insurgés de nombreux militants de LFI et de la Nupes au travers d’une tribune publiée par “Le Monde”.

La colère gronde. Adrien Quatennens, ex-coordinateur de La France insoumise, a été condamné par le tribunal de Lille à quatre mois de prison avec sursis et 2 000euros de dommages et intérêts pour violences” envers son épouse, avec laquelle il est en instance de divorce. Malgré le tumulte créé au sein de son parti, l’homme politique a pourtant été exclu uniquement de manière temporaire de son groupe parlementaire. Une décision qui a poussé nombre de militants de La France insoumise et de la Nupes à se rebeller dans une tribune publiée par Le Monde ce lundi 26 décembre : “Nous, militantes et militants féministes de La France insoumise […], avec le soutien des féministes de toute la gauche, affirmons, à travers cette tribune, notre contestation des décisions prises par les dirigeants nationaux de LFI, ces dernières semaines.

Les signataires ont ainsi mis en exergue “une vague de dégoût” à gauche, ressenti après “les déclarations officielles du mouvement” concernant l’affaire Adrien Quatennens. “Lorsqu’un groupe politique porte des programmes féministes, il se doit de lutter contre le système actuel et de cesser de protéger les agresseurs, surtout quand on sait qu’en France au moins 225 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année”, peut-on lire encore dans la tribune. “Nous demandons une démocratie interne plus juste où les représentants seront nommés et légitimés par les militant-e-s et non pas essentiellement par le cercle restreint du bureau national”, ont-ils également écrit.

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Adrien Quatennens dénonce un “lynchage médiatique”

Adrien Quatennens a été suspendu pour quatre mois de son groupe à l’Assemblée nationale dans la foulée de sa condamnation, le 13 décembre dernier, à quatre mois de prison avec sursis pour des violences sur son épouse. L’élu de la première circonscription du Nord, qui avait précédemment reconnu avoir donné “une gifle” à sa femme et indiqué traverser une procédure de divorce “difficile, s’était déclaré victime d’un “lynchage médiatique” et a refusé de démissionner.

Article écrit en collaboration avec 6Médias

Crédits photos : Stephen Caillet / Panoramic / Bestimage

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PHOTOS – Julie Gayet, Sophie Marceau, Marlène Schiappa, retour sur leur engagement pour les droits des femmes

Difficile de faire plus féministe que Julie Gayet. Lors de la journée des droits de la femme, l’actrice a déploré que les femmes soient souvent positionnées les unes contre les autres, indépendamment de leur volonté . « On a vu ces dernières années avec le mouvement #MeToo une libération de la parole (…) Un mouvement est né et c’est dommage d’essayer d’opposer les femmes, on a toujours envie de les opposer, on a toujours envie qu’elles se crêpent le chignon, et moi je me sens féministe« , a-t-elle expliqué.

Depuis qu’elle a rejoint le gouvernement d’Emmanuel Macron, Marlène Schiappa lutte contre les discriminations et affiche un féminisme engagé. Mère de deux enfants, la femme politique de 39 ans s’est laissée aller à quelques confidences sur ses filles, âgées de 10 ans et 14 ans, notamment le fait qu’elles soient « déjà très féministes, antiracistes et engagées ». Décidée à leur transmettre de belles valeurs, l’épouse de Cédric Bruguière peut être fière d’elles.

« La honte ! », s’était exclamée Adèle Haenel lors du sacre de Roman Polanski dans la catégorie du meilleur réalisateur pour son film « J’accuse » en 2020. Que ce soit pour la nomination de Gérald Darmin nommé au ministère de l’Intérieur ou bien lors du scandale #metoo, l’actrice a toujours affiché fièrement son engagement. Dans un entretien accordé à Madame Figaro en 2016, Adèle Haenel ne peut concevoir le féminisme comme un accessoire. « Je n’ai pas de ‘côté féministe’, assure-t-elle. Je suis féministe simplement parce que j’ai envie d’exister. »

« Je suis féministe. Je défends les femmes », déclarait Sophie Marceau sur le plateau de BFM TV, le 13 septembre 2016. Régulièrement, l’actrice apporte son soutien pour le droit au choix des femmes, comme celui de ne pas avoir d’enfants. Et lorsque la liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage -condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent- a été refusée par le tribunal d’application des peines de Melun, Sophie Marceau s’est indignée sur Twitter. « Encore une fois, le sort des femmes est non reconnu par la justice ».

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