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Ademo (PNL) : prison ferme et bracelet électronique requis contre le rappeur après son arrestation mouvementée
Mercredi 14 avril, Ademo, du groupe PNL, était jugé pour son arrestation mouvementée en septembre dernier. Deux mois de prison ferme à effectuer sous bracelet électronique ont été requis contre le rappeur. Le tribunal rendra sa décision début mai.
Ademo
Les images de l’arrestation d’Ademo, du groupe PNL, avaient fait le tour des réseaux sociaux. En septembre dernier, alors qu’il marchait dans la rues de Paris avec sa femme et son fils en poussette, en se préparant un joint de cannabis, Tarik Andrieu de son vrai nom avait été interpellé par des policiers. Virulent, le rappeur avait été plaqué au sol par les forces de l’ordre. Son arrestation avait été filmée par les passants. Mercredi 14 avril, Ademo, qui n’était pas présent à l’audience, était jugé pour « outrage » et « rébellion ». Deux mois de prison ferme, à effectuer sous bracelet électronique, ont été requis contre le membre de PNL. Le parquet a demandé cinq mois de prison avec sursis et 1000 euros d’amende.
« Il est dans la provocation »
Les policiers qui ont arrêté Ademo ont témoigné. Ils ont assuré qu’ils n’avaient pas reconnu le rappeur. « Il me dit “Tu vas faire quoi toi ? Tu sais pas qui je suis”« , a raconté l’un d’eux devant le tribunal, ajoutant qu’il avait reçu des « menaces » sur les réseaux sociaux de fans appelant à les « retrouver ». Les membres des forces de l’ordre ont assuré que le rappeur s’était « tout de suite montré agressif ». « Il est dans la provocation, il crie bien fort pour attirer les badauds« , a indiqué le chef de la patrouille, avant d’ajouter, évoquant une « mise en scène » : « Il voulait se faire interpeller ». L’arrestation d’Ademo aurait été une « opération tout bénef » selon l’avocat des policiers Me Thibault de Montbrial, qui évoque le buzz autour de la vidéo.
Ce à quoi Me Vincent Brengarth, avocat d’Ademo, aurait répondu que le rappeur se serait passé de « publicité ». Il a précisé que PNL n’avait « pas une parole, pas un clip » anti-police. Il a décrit une interpellation « complètement disproportionnée ». Le tribunal rendra sa décision mercredi 5 mai.
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