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"Adèle Haenel ne pensait pas cela lorsqu'elle venait à Cannes, à moins qu’elle ne souffre de dissonance cognitive", Thierry Fremaux, le big boss du Festival de Cannes, tacle sévèrement l’actrice !
Lors de la conférence de presse de pré-ouverture du Festival de Cannes, Thierry Frémeaux, le délégué général de l’événement, a souhaité répondre aux accusations d’Adèle Haenel qui a dénoncé "la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels" du Festival dans une lettre adressée à Télérama. Thierry Frémeaux n’a pas mâché ses mots pour lui répondre.
Il était resté muet jusqu’ici mais n’a pas pu tenir plus longtemps face aux questions des journalistes. En effet, depuis la « retraite » annoncée d’Adèle Haenel, Thierry Frémeaux, délégué général du Festival de Cannes, n’avait pas encore réagi. C’est désormais chose faite, ce lundi 15 mai, lors de la conférence de presse de pré-ouverture de l’événement.
« Dans un contexte de mouvement social historique, on attend de voir si les pontes du cinéma comptent […] sur la police pour que tout se passe comme d’habitude sur les tapis rouges du Festival de Cannes », a notamment écrit Adèle Haenel dans une lettre adressée à Téléréma le 9 mai 2023, dans laquelle elle dénonce également « la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels ».
En avril 2023, la comédienne connue pour son rôle dans « Portrait de la jeune fille en feu » de Céline Sciamma, lâchait aussi au média italien Il Manifesto : « Ceux au pouvoir continuent à nous oppresser. On récompense toujours les violeurs et ils veulent que je me taise ? Cela n’arrivera jamais ».
Adèle Haenel, violemment taclée par le délégué général du Festival de Cannes
Thierry Frémeaux a donc profité de la conférence de presse de pré-ouverture pour donner son avis sur la dernière sortie d’Adèle Haenel, et dire ce qu’il pensait des propos de celle-ci. « En sortant des propos que j’estime ‘radicaux’, elle s’est peut-être sentie obligée de faire ce type de commentaires, mais ses accusations sont fausses et erronées », a-t-il confié dans un premier temps avant de se défendre : « Si vous pensiez vraiment que notre festival célébrait les violeurs, vous ne seriez pas aussi nombreux ici, à m’écouter et à être accrédités ».
Au cours des réponses apportées au journaliste, le délégué général du Festival de Cannes s’est même payé la tête d’Adèle Haenel. En pointant du doigt le fait qu’elle ne tenait pas le même discours lorsque, à l’époque, elle foulait le tapis rouge de la Croisette. « Adèle Haenel ne pensait pas en ces termes lorsqu’elle venait à Cannes en tant qu’actrice, tout au moins j’espère qu’elle n’y souffrait pas de dissonance », a-t-il ironisé avant d’évoquer le cas Johnny Depp qui divise depuis plusieurs jours.
Johnny Depp, « défendu » par Thierry Frémeaux
Face à la polémique, Thierry Frémeaux s’est défendu du choix d’ouvrir le 76e Festival de Cannes avec « Jeanne du Barry » de Maïwenn, dans lequel l’ex-compagnon d’Amber Heard tient le premier rôle. C’est justement à cause de son procès avec son ex-compagne, qui l’a attaqué en justice pour violences conjugales, que certains s’insurgent de la venue de l’acteur américain à Cannes.
« Je ne connais pas l’image de Johnny Depp aux États-Unis. J’ai une seule conduite dans la vie: la liberté de penser, de parler, d’agir dans le cadre de la loi », s’est d’abord défendu le délégué général avant de conclure : « Je ne sais pas de quoi il s’agit, je m’intéresse à Depp comme acteur ».
R.F
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