“À force d’avoir vu ma tronche…” : Jean Castex sans filtre sur sa nouvelle vie

Jean Castex n’occupe plus de poste à responsabilités dans la politique depuis son départ de Matignon. Désormais, il est à la tête de la RATP, qui gère les transports parisiens. Une mission professionnelle par laquelle il peut observer sa notoriété auprès des Français, comme il l’indique dans Le Monde, ce lundi 26 juin.

Son nom est régulièrement cité pour l’élection présidentielle de 2027. Mais, pour l’instant, Jean Castex a fait un pas de côté, hors de la politique. L’ancien Premier ministre a notamment pour mission de remettre d’aplomb les transports parisiens depuis sa nomination à la tête de la RATP en novembre 2022. Un poste qu’il tâche de mener en immersion, au plus près des usagers quotidiens, qui pour la plupart du temps, n’ont guère oublié son visage devenu familier durant la crise sanitaire du Covid-19.

Auprès du journal Le Monde, Jean Castex le concède : depuis qu’il a quitté Matignon, il n’a pas totalement retrouvé une vie ordinaire. Il jouit d’une certaine notoriété auprès des Français à chacun de ses déplacements. « À force d’avoir vu ma tronche… », a-t-il préféré en rires auprès de nos confrères. Il faut dire qu’il a marqué de son empreinte son passage au sommet de l’État par son accent du sud-ouest, ses maladresses… et ses nombreuses conférences de presse animées à la télévision pour parler de l’évolution sanitaire et restrictions liées au Covid-19.

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Jean Castex : un postulant pour l’Élysée ?

Il y a clairement un avant et un après sa nomination au poste de Premier ministre pour Jean Castex. « La pandémie a gâché la vie du pays, c’est évident. Mais elle a changé le cours de ma vie, c’est le moins que l’on puisse dire« , a-t-il admis dans les colonnes du Monde. Déjà, son quotidien ne se déroule désormais plus à Prades, dans les Pyrénées-Orientales, où il est resté conseiller municipal. La « vraie vie », il reconnaît l’observer avec attention depuis son poste, à la RATP, à Paris. Suffisant pour rester en contact avec les Français, et peaufiner dans son esprit une éventuelle candidature pour la succession d’Emmanuel Macron ? « Si vous dites : ‘Ah mais non, je n’y pense pas’, on va dire ‘il est faux cul’. Si je disais ‘j’y pense’, on dirait : ‘Mais quoi, il n’y a pas assez de travail à la RATP ?’« , a-t-il répondu au Monde à ce sujet. Jean Castex a encore le temps de la réflexion avant de s’imaginer, ou non, à l’Élysée. Reste que d’autres prétendants en macronie pourraient bien lui griller la priorité.

Crédits photos : Giancarlo Gorassini/Bestimage

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En 1995, le polémiste est éditorialiste pour Info Matin et sort le portrait Balladur, immobile à grands pas.

Ci-contre, Emmanuel Macron, au lycée La Providence d’Amiens, au début des années 1990. C’est à cette époque que l’intéressé a rencontré celle qui deviendra par la suite sa femme : Brigitte Trogneux. À l’époque, le look et la coiffure étaient moins soignés qu’aujourd’hui. Les t-shirts et pulls XXL ont laissé place aux costumes ajustés de chez Jonas&Cie.

Ci-contre, Christiane Taubira députée et surnommée « la petite hache » est reçue pour la première fois par Jean Pierre Elkabbach. La femme politique évoque sa vie de famille, ses projets de carrière politique dans le futur.

Ci-contre, Marine Le Pen (à droite), aux côtés de sa soeur Yann Le Pen et de son ex-beau frère Samuel Maréchal, sur le plateau d’une émission de télévision, en 1995. Cette année-là, la fille de Jean-Marie Le Pen, qui misait sur un style bon chic bon genre, avait déjà adhéré au Front National (devenu le Rassemblement National) mais n’avait pas encore tout à fait fait ses preuves en politique. Ce n’est qu’en réalité 1998 qu’elle a obtenu son premier mandat politique, en tant que conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais.

Ci-contre, Valérie Pécresse lors de sa première apparition médiatique. À l’époque, elle est auditrice au Conseil d’Etat à seulement 27 ans et présente son rôle au Conseil d’état.

Ci-contre, Jean-Luc Mélanchon est alors jeune sénateur de l’Essonne et veut incarner la nouvelle génération du Parti Socialiste. L’homme politique fait alors sa première apparition médiatique.

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