"Tout ce que je voulais, c'était être blonde aux yeux bleus", se remémore Léna Situations à l'évocation de ses complexes

Après le burn-out, la pression de la perfection ou encore le matérialisme, l’influenceuse Léna Mahfouf alias Léna Situations a choisi d’aborder la thématique des complexes dans son podcast Canapé Six Places (Spotify). Aux côtés de la mannequin Constance Jablonski, l’influenceuse a abordé avec honnêteté et sincérité la question du pouvoir des images, évoqué ses insécurités et expliqué comment elle cultive sa confiance en soi. 

Ses cheveux bouclés, une source de complexe depuis l’adolescence 

Elle explique avoir grandi en ne voyant dans les magazines que « des filles blanches, minces, blondes aux yeux bleus ». Des images qui ont totalement influencé sa vision de la beauté et déclenché chez elle des complexes : « Quand j’étais adolescente, je rêvais que d’une seule chose : c’était pas forcément d’être la plus intelligente, la plus ambitieuse… C’était d’être blonde, grande, fine, aux yeux bleus et aux cheveux lisses. Je n’ai pas honte de dire que j’ai grandi avec beaucoup de complexes.« 

En août 2017, dans un épisode de ses vlogs, Léna Situations avait déjà abordé la question de ses complexes. Notamment celui de ses cheveux, « abîmés » par des années de défrisage. « J’ai eu une grosse fixette sur mes cheveux bouclés. Pour moi c’était honteux. Il fallait que j’ai les cheveux lisses. Au point d’utiliser tout ce qui pourrait me chauffer les cheveux. Vraiment : prendre un fer à repasser, un steamer… », raconte-t-elle dans le podcast. 

La confiance en soi, un travail de tous les jours 

Léna Situations explique qu’elle se « bat » encore avec ses insécurités et que le chemin vers l’acceptation de soi n’est pas toujours évident : « Quand tu as un regard extérieur qui te dit ‘Mais non moi j’adore’ ou ‘T’inquiètes pas, t’es très jolie’, ça ne guérit pas forcément. Ça fait du bien. Ça fait plaisir. Et merci. Mais tu n’es pas dans ma tête. Et en fait dans ta tête, quand tu essayes de trouver une rationalité ça va beaucoup plus loin que ce que tu peux contrôler », explique-t-elle, ajoutant avoir toujours un peu de mal à trouver des conseils universels à transmettre pour avoir plus confiance en soi. 

Pour elle, la clé est d’apprendre à aimer ses défauts mais aussi ses qualités : « C’est très simple à dire ‘Non mais il faut s’aimer’, ‘Donnez-vous du love’… Sauf que je sais que parfois c’est beaucoup plus profond que ça. Et je sais que le secret, c’est de réussir à se donner de l’amour sur du long terme. Et le long terme, c’est la chose la plus dure. C’est de se dire : ‘Je vais construire ma confiance personnelle.' »

Un équilibre à trouver instable, puisqu’une seule chose suffit pour faire vaciller toute estime de soi. Léna Situations révèle notamment qu’après avoir été trompée par l’un de ses petits amis, sa confiance en elle en a pris un coup : « Je suis restée en couple pendant six ans. J’étais en train de me construire petit à petit, je commençais à être à l’aise dans mes baskets et puis il m’a trompé. Avec une fille qui était mon opposé physiquement. Une fille avec une poitrine très pulpeuse, des lèvres pulpeuses… J’ai de nouveau eu tout plein de complexes qui sont arrivés. Du jour au lendemain, je voulais une grosse poitrine parce que je me disais que si j’avais eu une grosse poitrine peut-être qu’il serait resté. Peut-être qu’il ne m’aurait pas trompé. Si j’avais moi aussi eu de jolis cheveux de poupée, peut-être que j’aurais réussi à garder cet homme. »

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