Saint-Valentin : découvrez une marque de parfum unisexe qui célèbre l’amour et la passion
Née d’un amour qui devait rester secret, la Maison des parfums d’Orsay doit sa genèse à un dandy séducteur, qui, pour dissimuler une liaison interdite, conçut le premier parfum unisexe en 1830. En 2021, Amélie Huynh poursuit son histoire au fil de parfums corporels, de parfums d’intérieur et d’instruments olfactifs. A découvrir d’urgence.
En ces temps troublés de crise sanitaire, le parfum reste une valeur sûre pour se plaire et plaire aux autres, surtout quelques jours avant la Saint-Valentin. Cadeau très apprécié des hommes comme des femmes, le parfum reste un incontournable en 2021 d’où l’envie toute particulière de vous présenter l’histoire singulière de la Maison d’ Orsay.
« Impossible de vous présenter les Parfums d’Orsay sans vous parler de mon père » lance Amélie Huynh timidement en préambule lorsqu’elle nous accueille dans son show-room chic et zen parisien. En effet, c’est un drôle « d’effet papillon », une véritable histoire de famille, qui fait aujourd’hui des parfums d’Orsay l’une des marques de niche les plus désirables du moment, surtout avec son accent de parfum unisexe. Lorsque Amélie Huynh, femme d’affaires de 41 ans, acquiert les parfums d’Orsay en 2015, c’est en hommage à la double passion que son père a su lui transmettre, et qui coule toujours dans ses veines : l’entrepreunariat et le parfum.
D’origine chinoise mais élevé au Cambodge, ce dernier est arrivé en France en 1970 à l’âge de 16 ans. « Nous avons grandi dans une double culture, ma sœur Mélanie et moi, avec notre mère normande. Puis nos parents ont divorcé, notre père s’est installé à Hong Kong en emportant dans ses bagages l’amour de la France et des fragrances. En une vingtaine d’années, il a constitué un groupe prospère, vendant le luxe et le savoir-faire français aux Asiatiques », raconte Amélie. « Lorsque j’étais petite, il développait ses propres parfums et cosmétiques, poursuit-elle. La maison ressemblait à une caverne d’Ali Baba, regorgeant de fioles de soumission et de testeurs dans toutes les pièces. Je passais mon temps le nez dedans. Tel était mon terrain de jeu… »
Une passion familiale
Rien d’étonnant si Amélie développe à son tour une passion pour tous les parfums, corporels mais aussi d’intérieur. Pour elle, le souvenir olfactif est primordial, c’est sa madeleine de Proust. Alors après de brillantes études et passé dix ans au développement de la joaillerie et de la haute joaillerie pour la maison Chaumet, Amélie Huynh décide de renouer avec ses rêves d’enfant. Elle commence par rejoindre l’entreprise paternelle en 2010, développant pour lui des produits français destinés au marché asiatique.
En 2013, après avoir convaincu sa sœur Mélanie de les rejoindre, ils acquièrent, ensemble, le château de Malromé, dernière demeure de Toulouse-Lautrec, dans le Bordelais. Avec son histoire et ses quarante-trois hectares de vignes, le domaine complète ainsi le catalogue de Monsieur Huynh et donne à sa famille française un enracinement plus fort encore. « Travailler en famille était une évidence. On prend les risques ensemble, et on vit les réussites ensemble aussi. Entre nous trois, il y a une véritable complémentarité, une confiance mutuelle et une réelle indépendance ». Seulement la jeune femme a une obsession : retrouver le bon goût de sa madeleine de Proust.
Une histoire d’amour interdite
C’est alors que le hasard la mène droit aux parfums d’Orsay. Créée il y a deux siècles, la Maison D’Orsay doit sa genèse à un dandy séducteur, le comte Alfred d’Orsay, qui, pour dissimuler une liaison interdite, a conçu le premier parfum unisexe en 1830. Ses cheveux châtain bouclés, sa silhouette racée et son impeccable maintien lui donnaient la grâce des statues antiques. Esprit libre, fantasque et impertinent, Alfred d’Orsay a séduit l’élite intellectuelle de son époque par ses talents artistiques et son goût affirmé. Avec un irrésistible don pour les relations humaines, il a compté parmi ses amis proches : Lord Byron, Alexandre Dumas, Victor Hugo, Georges Sand, Charles Dickens ou encore le futur empereur Napoléon III.
Au début du XIXe siècle, à l’âge de vingt ans, il fait la rencontre de Marguerite Blessington, la femme de son meilleur ami, qui deviendra l’amour de sa vie. Cette londonienne, poétesse et romancière, n’est pas seulement une jeune femme brillante de la haute société anglaise, elle est comme lui, une esthète libre et courageuse. Une véritable âme sœur. Ils ne se quitteront plus. Ensemble, ils parcourront l’Europe et l’éblouiront de leur gracieuse audace. Leur amour est si fort qu’Alfred ne supporte pas d’être éloigné d’elle. Il compose alors pour eux deux un unique parfum, une essence qu’ils partagent comme s’ils n’étaient qu’un seul être. Chacun le portera toute sa vie, de jour comme de nuit.
C’est ainsi que naquit la maison de parfum qui, aujourd’hui encore, porte son nom : d’Orsay. « J’ai aussitôt été séduite par l’histoire de ces amours interdites, par Alfred d’Orsay, ce personnage romantique, fantasque, novateur et passionné. Alfred et Marguerite se sont aimés toute leur vie, au-delà des conventions, et malgré leur différence d’âge. Ils sont enterrés ensemble à Chambourcy. Pour elle, il a créé le premier parfum unisexe aux notes de fleur d’oranger et à l’odeur de linge propre, une révolution pour l’époque ! En achetant la marque, j’ai eu envie de redonner vie et corps à la passion d’Alfred, au côté charnel et érotique de sa relation secrète », s’anime Amélie, des étoiles dans les yeux.
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Des parfums qui célèbrent l’amour et la passion
Deux-cent ans après, l’histoire de la maison d’Orsay continue donc sous l’impulsion d’Amélie Huynh. La belle endormie se réinvente à coup de créations olfactives, avec des parfums corporels, des parfums olfactifs et des parfums d’intérieurs enveloppés dans des écrins au minimalisme élégant. Les parfums corporels, baptisés les « Portraits Equivoques », ont été imaginés comme des portraits olfactifs et nommés d’après les initiales de personnalités dont l’identité est tenue secrète.
Parmi ceux-ci, « O.W. C’est toujours agréable d’être attendu », un boisé sec et frais ultra-moderne, « S.C. Quelque chose dans l’air », une composition florale aux accents fruités et à peine cuirés, et « J.R. J’ai l’air de ce que je suis », un fleuri vif presque aromatique aux accents verts de narcisse. « J’ai voulu réinscrire la marque dans un univers contemporain tout en préservant son patrimoine et son ADN : le parfum romantique unisexe, explique Amélie.
Nous couvrons l’ensemble des familles olfactives, avec un amour inconditionnel pour les boisés, enveloppants et réconfortants. Le fil rouge des parfums sont les notes de cumin et d’iris, pour le côté charnel, car les deux mélangés ressemblent à une odeur de peau. C’est ce qui permet de reconnaître aussitôt un parfum d’Orsay » poursuit-elle. Résultat : des délices olfactifs qui célèbrent l’amour et la passion. Comme l’avait imaginé le Comte d’Orsay…
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Les parfums pour la maison portent, quant à eux, le joli nom d’« Instants Volés ». Ils évoquent, évidemment, l’amour qu’Alfred d’Orsay portait à Marguerite de Blessington. Chaque création parfumée met en scène un lieu et un moment de rencontre amoureuse. Elles sont donc conçues comme des décors olfactifs, nommés d’après des horaires et propositions de rendez-vous. Ils racontent, par exemple, un tête à tête dans un jardin, une rêverie dans une bibliothèque, une escapade aux champs de courses ou l’intimité d’une chambre… .
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Parallèlement à ces parfums, la marque a conçu deux séries d’objets à parfumer qui font référence à l’univers du fondateur et à sa passion pour les matières nobles et avant-gardistes : les «Instruments à Billes», imaginés comme des fétiches olfactifs qui s’emportent avec soi comme des grigris, et trois « Instruments à Catalyse » pour une expression intense des fragrances d’intérieur.
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Amélie Huynh peut être fière. En respectant l’héritage du Comte d’Orsay, en s’appuyant sur l’ADN de la marque – créer des parfums non genrés et célébrer l’amour – elle a réussi à donner un nouveau souffle à la maison deux fois centenaires pour l’ancrer dans notre monde moderne. Et à rendre hommage à son père. En témoigne cette bougie en édition limitée pour la Saint-Valentin (Bougie 16h45 Mine de rien, Maison d’Orsay, 69 €).
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Cet article est sponsorisé par Parfums d’Orsay.
Crédits photos : Victoire LeTarnec
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