PHOTOS – Piercing à l’oreille : 6 choses à savoir avant de se lancer

Au fil du temps, le piercing est devenu une vraie tendance mode et plus particulièrement encore, celui au niveau des oreilles… Retour sur le phénomène du multi-piercing, si prisé des stars. En prime, on vous dévoile tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer.

La mode du multi-piercing aux oreilles ou « curated ear » a déjà séduit de nombreuses stars : Scarlett Johansson, Thylane Blondeau, Charlize Theron ou encore Millie Bobby Brown…. Mais le piercing à l’oreille n’est pas aussi contemporain que l’on pourrait croire. Eh oui, des recherches archéologiques ont démontré que cette pratique existait dès le néolithique.

On note par exemple la découverte d’un homme ayant vécu 2900 avant notre ère, en plein dans l’âge de pierre, arborant plusieurs piercing aux oreilles. Marqueur social en Égypte antique, quelques centaines d’années plus tard, les boucles d’oreille en or étaient notamment portées par des hommes de haut niveau social.

Le bijou d’oreille a par la suite parcouru les siècles, de l’Antiquité jusqu’au début du XXe siècle, avant de se raréfier entre les années 1920 et 1960. À partir des sixties, le piercing regagne du terrain avant d’être adoptée par les hippies et les communautés gays. Arrivé en France dans les années 90, grâce à la mode – et notamment grâce à l’avant-gardiste Jean-Paul Gaultier, le piercing s’est progressivement démocratisé avant de devenir un véritable un effet de mode qui séduit toutes couches et tous les âges de la population. Où se faire piercer, quel piercing fait le plus mal, quand changer de boucles d’oreilles, quelles sont les contre-indications… Que d’interrogations qui nous viennent à l’esprit quand on veut sauter le pas. Pour vous éclairer, on répond, point par point à toutes les questions sur cette tendance forte.

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1. Où aller se faire percer l’oreille ?

Il est conseillé de se rendre chez un perceur d’oreilles spécialisé. Certains bijoutiers le font également, mais il est plus prudent de se rendre chez un professionnel du piercing. D’autant plus que ce dernier va utiliser une aiguille plutôt qu’un pistolet. Plus précise et moins invasive, elle garantit une meilleure stérilisation, car l’aiguille est jetée après chaque utilisation. Elle permet également une meilleure cicatrisation. Dans tous les cas, il vaut mieux fuir les endroits qui semblent suspects d’un point de vue hygiénique.

Assurez-vous que l’aiguille soit bien stérile et déballée devant vous, réclamez le port de gants stériles lors de la manipulation de l’oreille et veillez à ce que l’on vous nettoie la peau avec un antiseptique avant de commencer. Aussi, pour éviter tout problème, les professionnels recommandent de manger, de boire de l’eau et de rester dans un bon état d’esprit avant d’arriver à leur rendez-vous. Pas de panique, c’est souvent plus de peur que de mal !

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2. Comment l’entretenir ?

Première chose, il ne faut jamais toucher un piercing avec des mains sales. Les deux premières semaines après l’acte, deux nettoyages par jour suffisent. Pas besoin de produit spécifique, un antiseptique convient très bien. Lors de la cicatrisation on veille à ne pas trop tourner le piercing, la plaie guérira mieux ainsi. Après cette quinzaine de jours, on peut la nettoyer avec un savon doux au pH neutre ou du sérum physiologique, ce qui va aider à la cicatrisation.

Pour l’appliquer, on préférera une compresse stérile car le coton risque de pelucher. À savoir : les piercings au cartilage sont plus longs et plus difficiles à faire cicatriser. En effet, pour un piercing à l’hélix, au tragus ou sur un autre endroit du cartilage, il vous faudra environ 6 à 9 mois de patience. Si au cours de la période de cicatrisation, le piercing rougit ou gonfle, n’hésitez surtout pas à retourner voir votre perceur.

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3. Quand changer de boucles d’oreilles ?

Le moment où on pourra changer de boucles d’oreilles après le jour du piercing dépend de plusieurs facteurs. Tout d’abord la zone percée mais aussi l’état d’avancement de la cicatrisation ainsi que la nature du bijou qu’on souhaite poser. Si c’est au niveau du lobe de l’oreille, mieux vaut éviter les bijoux fantaisies de piètre qualité, même après la cicatrisation complète (3 à 4 mois). Par contre, s’il s’agit de piercings de qualité, on n’est pas tenue d’attendre la fin de la cicatrisation avant de changer de style, et ça c’est une bonne nouvelle !

Concernant les autres piercings du pavillon de l’oreille ou au niveau du cartilage : si la cicatrisation avance bien, on pourra envisager un changement de bijou au minimum 3 mois après l’acte de piercing. Là aussi, on met un point d’honneur à choisir des bijoux de piercing de qualité et parfaitement adaptés.

4. Quel piercing à l’oreille fait le plus mal ?

L’anatomie de l’oreille est composée de deux parties. Le lobe, partie la plus basse, composée uniquement de chair ce qui la rend plus facile à percer. Cette partie cicatrise également plus rapidement et est moins douloureuse lors du perçage. Le cartilage quant à lui est plus douloureux et a tendance à cicatriser moins rapidement.

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5. Est-ce qu’un piercing peut se reboucher ?

Il n’y a pas de règle concernant le temps que met le trou de piercing à se boucher et cela dépend vraiment de chacun. Néanmoins, dans les semaines qui suivent le perçage, il faut savoir que les trous réagissent comme une plaie classique. Pour empêcher que le trou ne se rebouche, il est indispensable de porter en continu des boucles d’oreilles provisoires – aussi longtemps que vous l’a conseillé votre perceur. Une fois la cicatrisation terminée, on évite de rester trop longtemps sans boucle, au moins les mois qui suivent le perçage, et on pense à faire tourner la tige du piercing de temps en temps avec des doigts propres (une fois la plaie est cicatrisée).

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6. Quelles sont les contre-indications ?

Comme pour les tatouages, les piercings sont dangereux pour les femmes enceintes ou allaitantes, en raison du risque important d’infection et de réaction cutanée. Attention également si vous êtes allergique à une substance utilisée lors du perçage, comme le latex (des gants) ou un métal.

On le sait moins mais le piercing est en général contre-indiqué dans certains cas assez rares, comme l’immuno-suppression, le diabète, les maladies des valves cardiaques, les troubles de la coagulation ou, plus surprenant, la dermatite atopique. Si vous êtes concerné mais que vous souhaitez quand même subir cette intervention, renseignez-vous d’abord auprès de votre médecin et surtout, prévenez le perceur afin qu’il agisse en conséquence.

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Crédits photos : Backgrid USA / Bestimage

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