On a testé Emsculpt Neo, la machine phénomène qui redessine la silhouette en 30 minutes

 25 % de muscles en plus et 30 % de graisse en moins en quelques semaines, sans bouger ni faire de régime : c’est la promesse de cette machine d’un nouveau genre. Son nom ? Emsculpt Neo®. 

On vous dit tout sur cette technologie atypique qu’on a testée.

Emsculpt Neo : trois mois d’abdos et de squats en une séance

Si vous connaissez un peu les appareils médicaux, il est possible que le nom Emsculpt vous dise quelque chose. Et pour cause, il s’agit de la machine lancée en 2018 par la société BTL Aesthetic, qui utilise la technologie HIFEM (des ondes électro-magnétiques focalisées haute intensité) pour aller stimuler les muscles en profondeur.

Emsculpt Neo® est la version améliorée de technologie, toujours non-invasive, dans une version qui associe ces fameuses ondes HIFEM à de la radiofréquence (RF sélective) pour une action ciblée sur la graisse et les muscles.

Concrètement, les ondes HIFEM provoquent des contractions des muscles dites « supramaximales », c’est-à-dire qu’elles vont au-delà de ce que l’on peut obtenir en faisant du sport, tandis que la radiofréquence délivre une énergie transformée en chaleur pour brûler les graisses (visibles, mais aussi celles en profondeur, sauf lorsque le traitement est fait sur les fesses puisqu’il ne s’agit pas de les aplatir).

Une séance dure environ 30 minutes au cours de laquelle 20 000 contractions musculaires sont provoquées, ce qui correspond à 20 000 crunchs (pour les abdos) ou squats (pour les fessiers). En clair, chaque séance équivaudrait à 3 mois de séances d’abdos ou d’abdos-fessiers, à raison de trois heures par semaine. 

Le vrai plus de ce traitement ? C’est le seul à cibler aussi bien la graisse sous-cutanée (celle qui est directement sous la peau, au-dessus des abdos) que la graisse viscérale (celle sous les abdos, la plus difficile à toucher). Il n’est toutefois pas adapté aux personnes ayant une épaisseur de graisse sous-cutanée trop importante, car la décharge électrique risquerait de ne pas atteindre le muscle.

Pour obtenir des résultats, il est recommandé de faire 4 séances de 30 minutes séparées de 5 à 10 jours. On peut commencer à voir des changements au niveau musculaire juste après avoir fait sa séance, mais il faut compter 3 semaines après la fin du traitement entier pour voir les résultats et ces derniers peuvent s’intensifier jusqu’à 3 mois après la fin du traitement (le temps pour le corps d’éliminer les cellules graisseuses).

Emsculpt Neo : le test et avis de Maïlys, journaliste beauté

« Avant de démarrer le protocole Emsculpt Neo®, j’ai un entretien avec un médecin esthétique, qui m’explique le déroulé d’une séance et me précise qu’il est impossible de garantir un résultat en termes de perte de graisse ou de gain de muscle puisque cela dépend de mon mode de vie et de ma morphologie de base (je signe même une décharge !).

Il vérifie également que je ne présente pas de contre-indications au traitement : pacemaker, stérilet en cuivre ou grossesse. En sous-vêtements, je suis ensuite prise en photo sous toutes les coutures. D’autres photos seront faites 2 semaines après la dernière séance. 

J’ai choisi de tester la machine sur le ventre, qui est une zone qui me complexe, car j’ai beau faire du sport (tennis + séances de fitness à la maison) et ne pas être en surpoids, j’ai depuis toujours une ‘petite bouée’ en bas du ventre, qui s’est accentuée depuis que je suis maman. Après avoir retiré tous mes bijoux et déposé mon téléphone pour ne pas interférer avec le champ magnétique de la machine, le médecin dépose l’applicateur sur mon ventre et ajuste la ceinture qui le maintient en position.

Il me donne un bouton à presser si la douleur est trop intense et, pour la première séance, commence par régler la machine à 50 % d’intensité. Les contractions provoquées par l’applicateur sont intenses et surprenantes : mon ventre se contracte très fort malgré moi. Ce n’est clairement pas agréable, mais je ne dirais pas que c’est douloureux. Avec mon consentement, le médecin monte progressivement en intensité jusqu’à atteindre les 100 % (et ce sera le cas pour toutes les séances).

C’est parti pour une demi-heure de contractions – parfois très fortes où je sens mon ventre se soulever et où je me crispe un peu, d’autres moins intenses façon tapotements appuyés – pendant lesquelles la chaleur liée à la radiofréquence est très appréciable.

Je ne suis pas mécontente que la séance se termine, car même si c’est supportable (je n’ai pas appuyé sur le bouton !), le fait de ne pas avoir de distraction fait que j’ai eu du mal à penser à autre chose qu’aux contractions. Mon conseil : prenez un livre ou un magazine pour vous occuper pendant la séance.

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À la fin de chaque séance, mon ventre est bien rouge et tout mouillé, attestant de l’efficacité de la radiofréquence. Je l’essuie et me rhabille, prête à reprendre le fil de ma journée.

Je m’attendais à avoir mal – si pas immédiatement, au moins les jours qui suivent – mais pas du tout, ce qui est assez étonnant : tout au plus, je ressens mes abdos quand je dois lever les bras pour chercher quelque chose dans un placard.

Un mois après ma dernière séance, il m’est difficile d’évaluer si j’ai effectivement perdu 30 % de graisse et gagné 25 % de muscle. Mon ventre n’est pas plat, en revanche, j’ai clairement perdu de la graisse puisque mes pantalons me serrent beaucoup moins. Dès la 2e séance, j’ai remarqué que ma silhouette s’était affinée en m’observant de profil dans le miroir et que j’avais gagné en tonicité. Les photos faites 2 semaines après la 4e séance m’ont permis de confirmer que j’avais bien perdu quelques centimètres et j’ai pu constater qu’une ligne se dessinait légèrement en haut de mon ventre (mes abdos !).

En parallèle, je me suis mise au sport de manière plus sérieuse, car je trouvais dommage de ne pas optimiser les effets du traitement. Niveau motivation, j’étais reboostée et j’ai pu constater qu’il était plus facile d’engager mes muscles profonds (le fameux transverse) lors des exercices et que j’avais aussi moins mal au dos.

Puisque les résultats peuvent s’amplifier jusqu’à 3 mois (le temps nécessaire pour que les cellules graisseuses puissent être détruites), je compte bien conserver un bon niveau d’activité physique et manger équilibré.

Dans mon cas, Emsculpt Neo® n’a pas été miraculeux, en revanche, j’ai obtenu des résultats visibles et déjà très satisfaisants par rapport à mon complexe. Le seul bémol pourrait être son prix, puisque le traitement recommandé de 4 séances représente un budget important. Il faut en effet compter entre 400 et 500 euros la séance pour chaque zone. » 

Trouver un.e praticien.ne Emsculpt Neo® près de chez moi : btlaesthetics.fr.

Remerciements : centre Lazeo République (Paris).

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