Derrière la frange de Daphne Bridgerton, l'ombre d'Audrey Hepburn

Si La Chronique des Bridgerton se livre à une démonstration de coiffures extravagantes, il est un personnage féminin qui joue la carte de la simplicité : l’héroïne Daphne. Et pour cause, Marc Pilcher lui a choisi une inspiration de choix en la personne d’Audrey Hepburn.

Entre les perruques spectaculaires de la reine et ou les chignons tressés et travaillés des autres personnages féminins (Cressida en tête), les coiffures de la série à succès de Netflix riment avec tout sauf simplicité. À l’exception de celles de l’héroïne Daphne Bridgerton, incarnée par l’actrice Phoebe Dyvenor. La débutante, qui est rapidement considérée comme le diamant de la saison, affiche en contraste des looks capillaires très épurés. Pas question de faire monter le volume à outrance ou encore de multiplier les rajouts et autres accessoires capillaires.

L’héroïne de la saison 1 affiche toujours une frange, qu’elle opte pour une queue de cheval ou un chignon.

Une frange qu’elle porte façon rideau, comme Audrey Hepburn dans le film Guerre et Paix, réalisé en 1956.

Parmi les accessoires préférés des débutantes de Bridgerton, la tiare.

Un jeu de bijou que l’on retrouve aussi dans l’adaptation cinématographique du livre de Tolstoï.

Et pour cause, Marc Pilcher qui signe ces mises en beauté spectaculaire a cité une référence que l’on associe très souvent à la plus élégante simplicité : Audrey Hepburn. Interrogé par le magazine Elle américain, il explique : «Il était essentiel de garder Daphne dans un esprit simple et naturel, notre rose anglaise». Pour respecter cette ligne, il ajoute s’être plus particulièrement intéressé au personnage qu’incarne l’actrice britannique dans le long-métrage Guerre et Paix (King Vidor, 1956). Les deux histoires se déroulant à la même époque, soit au début du 19 e siècle.

Marc Pilcher avoue tout de même ne pas avoir pris les références à la lettre, s’autorisant quelques libertés : «Évidemment, j’ai un peu triché, y compris avec la frange de Daphne. Celle-ci n’était pas courante à l’époque mais on en trouve des preuves dans certaines peintures.» Audrey Hepburn en portant une, elle aussi, dans le film en question.

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