De l’injonction à l’acceptation : le corps parfait ne fait plus rêver
Après des siècles d’injonctions de la société sur ce que « doit être » le corps d’une femme, nous sommes entrés dans une ère d’acceptation de soi et de célébration des différences. Aujourd’hui, les femmes se sont réappropriées leur corps et leur image et assument un rapport décomplexé à la médecine esthétique. Décryptage avec la psychologue clinicienne, Estelle Dossin.
La vision ce que devrait être le « corps idéal » de la femme a existé de tout temps comme nous le rappelle Estelle Dossin. Pour cette psychologue clinicienne, auteure de « Devenir son meilleur allié » (ed Michel Lafon), ce sont les années 90 qui ont marqué l’apogée de cette injonction faite aux femmes d’avoir un corps parfait : « Il fallait être ultra bronzée, ultra épilée, ultra mince et bien entendu successful. »
Heureusement, le nouveau millénaire a donné le signal d’un nouveau départ pour les femmes. « Sans les années 2000, je ne sais pas ce que nous serions devenues, explique Estelle Dossin. Les femmes en ont profité pour rappeler qu’elles n’étaient pas une espèce en voie de disparition. La femme des années 2000 est devenue ce que j’appellerais « la femme en apparition » : une femme plurielle qui assume son image, qui vit, pense et existe en dehors de tout diktat. »
Gala : Comment expliquer que les femmes se soient ainsi ré-appropriées leur image ?
Estelle Dossin : C’est très intéressant de voir comment les femmes sont passées très près de la catastrophe avec l’avènement des réseaux sociaux. Ces derniers auraient pu à nouveau les enfermer dans de nouvelles injonctions à être uniformisées. Or c’est le contraire qui s’est produit ! Un élan solidaire collectif qui a réussi à imposer la voix des femmes en même temps que l’image de leur corps… tous différents. Le body positive a rapidement damné le pion au Body shaming ! Tout à coup, montrer ses vergetures de grossesse n’était plus honteux mais concernant pour des milliers de femmes. Montrer ses rondeurs n’était plus disgracieux mais un état de fait qui n’a jamais empêché personne de faire un tuto maquillage. Au sujet de leurs corps, les femmes sont passées de « Je t’aime, moi non plus » à « Je m’aime et puis c’est tout ».
Gala : De quelle façon les femmes se sont réconciliées avec leur corps ?
Estelle Dossin : Les femmes ne se ré-approprient pas leur corps, elles se l’approprient. Posséder son corps ne passe plus par le fait de ressembler à des canons dictés par la société mais par le fait que le corps est le résultat de la vie. Mon corps, c’est ma vie. Ma beauté, c’est accepter la vie que j’ai eue. Oui l’adolescence fait grossir, oui les grossesses donnent des vergetures, oui l’âge fait perdre de la tonicité à la peau. Mais tous ces événements montrent à quel point le corps vit et est le support de l’expérience. On ne critique plus les passages difficiles, on glorifie sa propre histoire. Et si la médecine esthétique s’inscrit dans cette dynamique, alors c’est une très bonne chose. L’important étant d’agir pour se plaire à soi avant tout.
Gala : Avant les femmes cachaient avoir recours à la médecine esthétique, est-ce toujours le cas aujourd’hui ?
Estelle Dossin : Mettre fin aux tabous est une façon de s’affirmer et de ne plus être tenue en otage par des injonctions sociétales hors d’âge. Des bourrelets si je veux quand je veux, c’est possible !
Il en va de même pour la médecine esthétique. C’est un choix et surtout un désir, celui d’être belle et de respecter ce que l’on veut pour soi-même. Entre autres, la Cryolipolyse offre aux femmes une manière non invasive et ciblée de sculpter ses courbes tout en boostant sa confiance en soi. Et c’est une excellente chose, car au travers du temps, les femmes ont du faire corps face au manque de liberté, aujourd’hui, ce sont ces mêmes corps qu’elles chouchoutent et auxquels elles font du bien avec les moyens modernes qui s’offrent à elles en toute honnêteté et avec fierté. Elles peuvent devenir leur image idéale, selon leurs envies et leurs goûts.
Gala : On parle beaucoup des femmes mais qu’en est-il des hommes ?
Estelle Dossin : C’est très intéressant de voir comment en sortant de la passivité attribuée à leur genre, les femmes ont assoupli tous les codes. Elles n’ont pas « inversé la vapeur » ce qui eût été peu productif, elles ont assumé d’être vraies, sans forcer le trait. Je pense qu’il n’y a pas de meilleure leçon qu’un bon exemple. Les hommes, grâce à l’invite bienveillante des femmes, sont progressivement sortis des clichés jadis par eux-mêmes édictés. L’homme des années 2020 sait ce qu’il vaut et ce qu’il doit faire pour atteindre ses objectifs. Que la médecine esthétique allie technicité et bien-être semble un moyen pour y parvenir et enfin être doux avec soi-même. Et il en faut de la force mentale pour l’être !
Article sponsorisé par CoolSculpting®
CoolSculpting® est une marque de systèmes, cartes, applicateurs et accessoires destinés à être utilisés simultanément pour le traitement non invasif de la réduction de la couche graisseuse par la technique de cryolipolyse.
Ces dispositifs médicaux sont des produits de santé réglementés, qui portent au titre de cette réglementation, le marquage CE0197.
L’utilisation de ces dispositifs médicaux nécessite l’intervention d’un médecin. Cette procédure n’est pas une méthode d’amaigrissement et ne se substitue pas à un régime alimentaire varié associé à de l’exercice physique.
Pour plus d’informations, demandez conseil à un médecin. Des effets indésirables peuvent survenir.
Fabricant : Zeltiq Aesthetic Inc. (Californie, États-Unis).
FR-CSC-2150062 – Mai 2021
Crédits photos : IStock
Autour de
Source: Lire L’Article Complet